Atelier 15 - 2020 - sujet 1
Les vers
Qu’il soit de terre ou solitaire,
Le ver n’a pas de pieds !
C’est vrai, je l’ai vérifié !
Pourtant en toute poésie,
on peut s’extasier
et se mettre à les compter,
les pieds.
On les nomme aussi syllabes,
mais ce n’est pas le pied !
Il en est un qui en compte douze,
il est alexandrin.
Et ses copains qui le précédent
se déclinent en plusieurs types de vers,
des hexasyllabes, octosyllabes, décasyllabes…
La strophe de trois vers se nomme tercet,
celle de quatre quatrain,
et si on associe deux quatrains et deux tercets,
nous voici à la tête d’un sonnet…
Mais les vers sont casse-pied, ils ne pensent qu’à rimer,
voire à frimer !
Avec leurs rimes qui sont plates, suivies, croisées
ou embrassées,
pauvres ou riches, suffisantes, masculines ou féminines,
ils nous font des vers qui sont pairs ou impairs !
Plus simplement la prose s’impose,
car chez elle si tout n’est pas rose,
on se repose.
Rien n’interdit de garder le rythme sans rime,
sans une once de déprime en prime.
Je connais un ver qui ne m’appartient pas,
puisqu’il est à soie… (LOL) ;
Il a fait la gloire du passé avec sa route célèbre.
Son fil, tel celui d’Ariane, solide et salvateur, me file entre les doigts et va me tirer d’affaire et, surtout, de l’ennui.
Ainsi de fil en aiguille, je peux démêler le vrai du faux, et tracer vers ou prose
sans que rien ne s’y oppose !
J’en connais un autre qui lui n’a qu’un pied
et prend ses grands airs, puisqu’il a deux R,
et un E final pour se distinguer.
Dans celui-là, je bois à votre santé !
C’est le verre à pied !
Shunt
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