Maridan-Gyres

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l'atelier du 17/02/2015

Big, le chat malicieux

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Dans le château de Parme au doux pays du chat crotté, un chat malicieux vivait là de menus larcins qui faisaient son bonheur. Le drôle aimait à faire des blagues à tous les visiteurs du royaume. Le roi et la reine finirent par en prendre ombrage et décidèrent de punir le coquin.

 

Mais voilà que Big, qui à son habitude, préparait un mauvais coup a surpris la conversation des monarques et pour éviter la réclusion dans l’une des oubliettes du château, il part en courant se réfugier sous la couche royale.

 

Esiphéra, l’horrible tarentule de la reine, court prévenir sa maîtresse, car elle déteste notre matou et rêve de le voir maîtrisé et puni. Heureusement, Big a vu l’abominable créature partir en courant et il décide de se cacher au cœur du gros rhododendron lilas qui est sous la fenêtre.

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À peine s’est-il installé qu’il remarque une adorable petite personne assise au cœur de l’une des fleurs du buisson. Elle porte de jolies ailes irisées. Big s’apprête à lui parler quand elle le stoppe avec sa petite main sur son museau.

  •  Chut ! Gentil chat, ne bouge plus et ne dis rien, personne ne te verra, car je vais te cacher.
  • Qui es-tu, demande malgré tout notre ami
  • Je suis l’esprit des fleurs et si tu me fais confiance, je t’éviterai la prison.

À peine l’esprit des fleurs a-t-elle dit cela que la reine et ses gardes pénètrent dans la chambre.

  • Fouillez partout, regardez sous le lit, et sortez-moi ce chat immonde de ma chambre.

Recroquevillé au cœur du rhododendron, Big ose à peine respirer. L’affreuse tarentule le cherche partout et il la voit qui s’approche de lui. Elle grimpe sur sa patte et repart en grognant.

  • Il est parti ma reine, je ne le vois pas.

Incroyable ! L’affreuse bête ne l’a pas vu !

  • Eh bien Esiphéra ! Où diable est-il passé ?
  • Je n’en sais rien ma reine ! L’horrible chat a dû être prévenu.
  • Mais par qui, diable ? Il n’y a que nous ici !
  • Peut-être est-ce l’un de vos gardes qui vous a trahi !
  • Impossible ! Aucun d’eux ne me trahira, ils craignent trop mes colères. Fais ton travail, cherche-moi cet horrible greffier !

 Toute la troupe se retire derrière la reine et son araignée et Big peut enfin se détendre et sortir de la plante. Il s’adresse alors à l’esprit des fleurs.

  • Comment t’appelles-tu ?
  • Je m’appelle Ophélinette.
  • J’ignorais qu’il y avait des fées dans les fleurs !
  • Je ne suis pas une fée. Autrefois, j’étais la fille de notre bon roi. Après le décès de ma mère, il est parti au pays des forêts chercher une nouvelle épouse. C’était un père aimant, bon et doux avec ses sujets, courageux face à ses ennemis. Mais à son retour, ce n’était plus le même homme, je ne l’ai pas reconnu. Le premier soir de son retour au château, la reine et son affreuse araignée se sont assises près de lui. Et l’affreuse créature m’a piquée. J’ai été malade deux jours et deux nuits durant. Puis, la nuit du troisième jour, ma marraine, la fée des fleurs a recueilli mon esprit, car mon corps, m’a-t-elle appris allait mourir dans cette troisième nuit. Le poison de l’araignée avait gagné mon cœur et je serai devenue comme mon pauvre père la vassale de ces deux monstres. Pour redevenir humaine, il me faut trouver deux objets précieux. Le premier est une pièce d’or qui doit me permettre de payer la personne digne de terrasser le dragon de la tour nord qui est arrivé ici en même temps que ces deux sorcières. Le second objet est un gland en or qui renferme le secret capable de terrasser le dragon. Hélas ! J’ignore quel est ce secret, ma marraine ne m’en a pas dit plus.
  • J’aimerais t’aider, car tu viens de me sauver d’une horrible fin, mais je n’ai jamais quitté le pays du chat crotté et je ne suis guère courageux.
  • Ce sera une grande première alors ! N’as-tu pas envie de voir le monde or de ces murs ?
  • Si bien sûr, mais je ne suis qu’un chat malicieux, pas un soldat !
  • Allons, allons ! Approche-toi de moi.

La petite princesse vole jusqu’au sommet du crâne de Big et elle lui plante un bisou sonore. Ensuite à l’aide de ses deux petits bras, elle lui gratte vigoureusement le dos.

  • Par l’esprit des fleurs, je fais de toi, Big le conquérant ! Ni la peur ni les tourments ne viendront à bout de ton courage. Ceci t’aidera à toujours retrouver ton chemin.

La petite princesse s’envole, tourbillonne autour de notre ami et le voici affublé d’une sacoche qui repose sur son dos et dans laquelle, il voit des friandises qu’il aime beaucoup et une drôle de baguette de bois.

  • À chaque fois que tu seras perdu, pose cette branche sur un gros caillou et elle t’indiquera la route à suivre. Et ceci te servira à te cacher, c’est une cape d’invisibilité.

Big sent peser un poids léger sur ses épaules. Il voit parfaitement à travers le tissu, mais le reflet de la psyché lui montre qu’il a disparu.

  • File à présent, mon ami, et rapporte-moi vite ces deux objets. Je te donnerai tout ce que tu veux comme récompense.
  • Tout ce que je veux ?
  • Absolument, je t’en fais la promesse !

Big bien content à l’idée de se dérouiller les jambes s’élance avec sa cape sur le dos vers la sortie de la chambre. Il passe entre les jambes des gardes qui ne le voient pas.

  • À bientôt ma petite amie, je reviendrai te libérer.

Surpris les gardes regardent partout, mais ils ne voient rien. Pourtant, ils pourraient jurer avoir entendu un chat miauler. Pendant qu’ils s’interrogent, Big se dirige vers la grande porte du château laissée grande ouverte par l’odieuse reine qui le cherche partout. Son odieuse araignée est près d’elle, alors Big ne résiste pas au plaisir de l’embrocher promptement.

  • Adieu la vilaine !

Affolée la tarentule se débat et appelle la reine qui rentre précipitamment et reste médusée en voyant son araignée chérie prise de convulsion, bouger ses pattes dans tous les sens avant d’atterrir vivante dans le feu de cheminée où elle grille instantanément.

Satisfait Big se dirige vers la sortie en ronronnant ce que ne manque pas d’entendre l’affreuse reine.

  • Maudit chat où te caches-tu ?
  • Et une cochonnerie de moins ! T’inquiètes pas vilaine reine, ma prochaine victime ce sera toi.

Après un petit bout de route, il arrive près du bois joli et remarque quelque chose qui brille sur le sol. Loin du château à présent, il retire sa cape d’invisibilité et la range dans sa besace et se penche pour ramasser l’objet.

  • Incroyable ! C’est une pièce d’or à l’effigie de l’esprit des fleurs. Eh bien ! Si le gland est aussi facile à trouver, je serai vide de retour au château.

 Tandis qu’il observe la pièce, celle-ci se met à vibrer dans sa patte et soudain, un beau jeune homme apparaît.

  • Bonjour le chat ! Je suis l’esprit de la pièce que puis-je faire pour toi ?
  • Ma foi ! Je n’en sais trop rien, pour le moment. En fait si ! Aurais-tu une idée de l’endroit où se cache le gland d'or qui délivrera l’esprit des fleurs ?
  • Hélas ! oui.
  • Hélas ! Pourquoi hé »las ?
  • Parce que tous ceux qui essaient de s’en saisir meurent sous les griffes de l’horrible dragonnette. Dragonnette ! Allons bon, voilà autre chose ! Je croyais que je devais affronter un dragon.
  • Eh bien non ! Ce sera une dame dragon et crois-moi sur parole, elle est très cruelle.
  • Donc c’est elle qui possède le gland !Non pas vraiment, mais c’est à elle qu’il est destiné.
  • Mais alors, qui le détient ?
  • C’est la rose prétentieuse.
  • Et pourquoi, diantre, me faut-il rencontrer une fleur dotée d’un aussi vilain nom ?
  • Parce qu’elle seule détient le secret du gland d’or.
  • Oh ! là, là ! Quelle histoire ! Que c’est compliqué tout cela, où puis-je la trouver cette vilaine ?
  • Malheureux ! Ne parle pas ainsi, sinon tu n’obtiendras rien et en plus, tu risques de t’attirer des ennuis. Elle pourrait, crois-moi sur parole, te rendre la vie impossible.
  • Bon, très bien, dis-moi plutôt où je dois me rendre.
  • Tu vas aller vers le pays rose, elle est reine de ce pays.
  • Soit ! Mais cette nuit, je me repose, j’ai assez marché pour aujourd’hui. Voudras-tu bien veiller sur mon sommeil ?
  • Oh, je peux faire mieux, tandis que tu dormiras, je te conduirai à Madame la rose prétentieuse. Ainsi tu arriveras frais et dispo devant la reine.
  • Super mon ami, arghhhh, rounron,ronron.
  • Tu es épuisé, allez dors à présent, nous parlerons récompense à ton retour.
  • Quel est ton nom ?
  • Autrefois, on m’appelait Zéphirou.
  • Eh bien, bonne nuit Zéphirou !

À peine a-t-il prononcé ces mots que le chat ronronne profondément et s’endort.

Le lendemain matin, lorsque le chat vaillant s’éveille (eh oui ! Rappelez-vous, l’esprit des fleurs l’a changé en chat plein de courage) il est au pied d’un beau rosier chargé de fleurs roses poudrées. Lorsqu’il s’étire de tout son long, il remarque une rose magnifique au sommet du buisson et elle dégage un parfum capiteux presque enivrant.

  • Quelle merveilleuse fragrance !
  • Merci mon ami ! C’est tout moi cela !
  • Bonjour madame la rose, pouvez-vous m’indiquer à quel endroit je dois me rendre pour rencontrer la reine des roses ?
  • Eh bien manant, tu t’adresses à elle ! Puis-je te demander pourquoi tu as dormi à mes pieds ?
  • Eh bien, je suis venu vous demander quel est le secret du gland d’or de l’esprit des fleurs ?
  • Es-tu devenu fou, ou bien es-tu juste sot ?

Big, surpris, se retourne et il voit apparaître une magnifique minette aussi rousse que lui. Elle est dotée de deux grands yeux verts d’une eau limpide qui brillent de malice.

  • Témoigne du respect à la reine, ce n’est pas ta servante, sinon, je crains que tu ne finisses en engrais pour ses racines.
  • Mais en quoi lui ai-je manqué de respect ?
  • Tu ne dois pas la regarder en face, comme tu l’as fait, et puis tu dois demander  l’autorisation pour lui parler. Et si elle te la refuse, tu dois te retirer sans rien demander.
  • Eh bien, que c’est compliqué, après tout, je me moque bien de ce gland et du reste. J’(ai déjà la pièce.
  • Malheureux, maintenant que tu as dérangé la reine, tu dois te soumettre à sa volonté, sinon, tu périras. À moins que…
  • À moins que quoi ?
  • À moins que je n’intervienne pour toi, car je suis sa favorite.
  • Et pourquoi ferais-tu cela ?
  • Pour une montagne de bonbons.
  • Ah friponne ! tu ne sais donc pas que c’est très mauvais pour nos dents ?
  • Que nenni ! Pas pour les chattes gourmandes.
  • Et bien soit ! si tu obtiens le secret du gland, et que tu me suis ensuite au pays du chat crotté, je te couvrirai de bonbons.
  • Du pays du chat crotté ! Quel nom curieux, est-ce si sale chez toi ?
  • Ne me le demande pas, j’ignore d’où vient ce nom, car mon pays est beau, verdoyant et nous y vivions heureux avant la venue de cette horrible reine et de son araignée, aujourd’hui, heureusement disparue.
  • Très bien, laisse-moi faire et je te suivrai pour prendre ma récompense.
  • Bon eh bien, moi, je vais en profiter pour dormir.

Et c’est ainsi que le chat vaillant après un salut majestueux à la jolie minette et à sa reine devient un chat dormeur.

Pendant ce temps, Rouquinette fait affaire avec la reine contre un grattage vigoureux de ses racines. Satisfaite la rose prétentieuse lui apprend que le gland doré est une arme redoutable pour tout dragon qui s’en empare et elle lui dit comment elle devra l’utiliser.

Après une bonne nuit de sommeil, Big se réveille en pleine forme et pour son plus grand plaisir, la jolie rouquine est collée tout contre lui et elle ronronne. Il ne résiste pas au plaisir de lui lécher le museau et la coquine ravie se roule d’aise sous les coups de la langue râpeuse du joli minet.

  • Bon ! C’est pas tout ça mon beau minet, mais nous avons du chemin à faire pour rentrer chez toi et pour récupérer ton gland, alors en route !
  • Où est-il ?
  • Suis-moi, tu verras bien. Dis au revoir à notre reine.
  • Au revoir, majesté, et merci pour votre aide !
  • De rien joli manant, vos griffes ont fait du bien à mes racines royales.

Les deux matous s’élancent vers le pays du chat crotté, ils avancent vite et au même rythme. Arrivée à l’orée du bois joli, Rouquinette se dirige droit vers un grand chêne.

  •  Viens m’aider, le gland est enterré ici, il ne doit pas être très profond, mais nous irons plus vite en grattant tous les deux.

Enfin, ils déterrent le gland doré. Il est plus gros qu’un gland ordinaire. Rouquinette le dépose dans la besace de Big.

  • Tu as vu ma belle, on dirait un bijou. Oui, il est vraiment joli. Allez rendons-nous vite au château, car la reine m’a dit qu’il ne fallait surtout pas que nous le conservions.

Les voilà repartis à bon train. Lorsque les deux matous arrivent au château, ils remarquent que la tour nord a disparu. De longues trainées noires ornent la façade du château et témoignent d’un incendie violent.

  • Viens Rouquinette, je vais te présenter un ami.

Big sort de, sa besace, la pièce d’or et il la frotte. Aussitôt l’esprit de la pièce apparaît.

  • Que s’est-il passé ici ?
  • La dragonnette s’est mise en colère, car un prince est venu la combattre.  Elle était si furieuse qu’elle a brûlé sa propre tour. À présent, elle s’abrite dans les écuries.
  • Très bien, alors allons-y !
  • Non, attends ! Il te faut absolument récupérer l’esprit des fleurs. Elle devra être présente lorsque tu donneras le gland magique à la dragonnette.
  • OK ! J’y vais attendez-moi là, tous les deux.

Big s’élance couvert de sa cape. Il se rend dans la chambre royale où il trouve le roi alité et plutôt affaibli.

  • Ah mon ami ! Je suis heureuse de te voir, as-tu trouvé les deux objets ?
  • Oui Ophélinette, je les ai. Pour ma récompense, il me faudra une montagne de bonbons.
  • Curieuse récompense pour un matou aussi courageux !
  • Ce n’est pas pour moi, mais je les ai promis à une minette. Je l’ai ramené ici, tu verras c’est  une jolie chatte rousse très gourmande et très futée, c’est elle qui m’a aidé à retrouver le gland magique.
  • Eh bien ! Après le chat malicieux, le chat vaillant, te voici chat généreux à moins que ce ne soit un chat amoureux ?
  • Vite Ophélinette, nous parlerons plus tard. Le roi a besoin de soins, je le trouve très fatigué.

L’esprit des fleurs et Big rejoignent Rouquinette et l’esprit de la pièce. Tous ensemble, ils se dirigent vers les écuries où ronfle la dragonnette.

  • Eh bien, eh bien ! Qui vient là ? Alors misérables petites créatures, vous ne souhaitez plus vivre ?
  • Oh non ! Madame le dragon, vous êtes si belle, si puissante que nous voulions vous admirer et vous remettre un présent de la part de la reine des roses. Elle nous a dit que cet objet vous rendrait encore plus belle que vous ne l’êtes déjà.
  • Montre-le-moi !
  • Attendez ! La reine exige qu’une fois que le gland aura orné votre cou, vous le lui rendiez. Et surtout, en aucun cas, vous ne devrez le manger, car ce gland lui est réservé.
  • Presse-toi ou je te grille sur le champ !

Big ouvre sa patte et lance le gland vers la dragonnette. Celle-ci en voyant les reflets dorés de l’objet ouvre grand ses griffes acérées et le récupère au vol. à peine le gland est-il entrait en contact avec sa peau que ses écailles se couvrent d’or et qu’elle brille comme un soleil. Heureuse, elle s’envole et va se mirer dans le lac proche du château. Lorsqu’elle revient, elle leur dit ceci :

  • Vous direz à la rose prétentieuse qu’elle est bien aimable de m’avoir ainsi embellie. Mais je garde cet objet et tant pis si cela lui déplait.

Et faisant écho à ses mots, elle engloutit le gland doré en s’esclaffant. Alors, devant les yeux éblouis des quatre amis, son corps se met à briller comme un soleil et soudain, il explose. Surgissant du sol apparaît alors un arbre magnifique qui s’élance vers le ciel et disparaît à travers les nuages.

Une fumée noire s’échappe par les fenêtres du château et un long hurlement s’éteint. La méchante reine agonise, et les amis voient apparaître sur le pont levis, le roi qui semble à nouveau en grande forme.

Aussitôt, l’esprit des fleurs s’élève vers le ciel et tourbillonne et à sa place, une merveilleuse jeune fille apparaît.

 

  • Ophélinette, ma fille, comme tu m’as manquée !
  • Père ! Je suis si heureuse de vous retrouver, je vous croyais perdu à jamais.
  • J’étais la victime de cette horrible sorcière. Qui est ce charmant jeune homme ?
  • Bonjour, majesté, je m’appelle Ludovic, j’étais prisonnier de la pièce. Seule la mort de ma tortionnaire pouvait me libérer, votre chat m’a délivré.
  • Mon cher Big, viens me voir, mais dis-moi qui est cette jolie minette ?
  • Mon roi, je vous présente Rouquinnette qui m’a bien aidé dans cette aventure.
  • Eh bien, rentrons, nous avons des tas de choses à nous raconter.

C’est ainsi que se termine cette histoire. Notre héros n’a pas livré la montagne de bonbons promise, à la place, il a livré son cœur au pied de la jolie minette qui l’a accepté avec joie.

Quant à l’odieuse reine, il est dit que qui sème le vent récolte la tempête, un farfadet nous a raconté que désormais, elle brûle au sommet de l’Etna sans aucun espoir de s’échapper.

 

Maridan 17/02/2015



18/02/2015
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