Maridan-Gyres

Maridan-Gyres

Atelier 3 - 2019

 

1er sujet : Ronde de mots en logo-rallye

 

 

 

L'essentiel, mon enfant est d'approfondir tes connaissances, car la vie n'est qu'un long chemin pour l'apprentissage du savoir. Généralement, les parents pensent plus à choyer et à couver leurs enfants qu'à les éduquer. D'amour, mon fils, tu n'en manqueras pas, mais ne m'en veux pas de ne pas céder aux sirènes de la consommation. Mon refus n'est pas un effet du manque d'amour, mais bien une protection qui te permettra dans le futur de toujours bien fonctionner selon « TES » valeurs et pas selon ce que les médias de toutes sortes te vendront comme le « BONHEUR. »

 

Reconnaître le vrai du faux est devenu difficile pour les néophytes, mais toi, je te le promets, tu feras tes choix en pleine conscience, sans limites d'aucune sorte.

 

L'abandon n'est pas dans ton ADN, crois-moi ! Tu es destiné à un grand destin,,, Celui d'un homme libre. Je t'aime, mon enfant.

 

2ème sujet : écrire un tautogramme en  B

 

Balade en B

 

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Illustration :    Bar
 

 

Bérénice babille bêtement devant Benoît, benêt balafré et brutal qui bombe le buste et la boucle dans ses bras boudinés. Ses breuvages à base de bordeaux et bière le font baver. Bien bourré, il la brime, la brutalise et ses boniments à deux balles ne bernent qu'elle. Il la bourre de babioles pour bécasses, et ses mains baladeuses et pleines de bactéries batifolent sur d’autres belettes. Ce bâtard, bourreau des cœurs, baigne dans des boxons où sa brutalité et sa bipolarité le mèneront à bavarder avec le bourreau.

 

Boris brode beaucoup de beaux billets doux avec des baisers brûlants bâtis pour butiner la baby-sitter, Bernadette, qui borde le bébé Bruce. Il brigue une bague en brillants qui brillent tel un brasier et un beau bracelet bricolé pour sa bien-aimée ? Il faut dire que le bijoutier l'a bien bonimenté le bonhomme. Ce n'est pas lui qui balancerait ses billets pour une belle brune, bricoleuse et bonne poire.

 

Bien bourré au beaujolais, Bernard le boulanger bavarde beaucoup trop au bistrot de la Bastille qui brigue les bonnes affaires en balançant des bêtises et des blagues à tour de bras aux badauds qui bavardent bruyamment à défaut de brillamment. Sous les boutades du brocanteur, gros butor brutal qui boxe dans les bas-fonds, le bien-pensant banquier a bel et bien balancé sa bourse et a été braqué par des bandits.

 

 Près du bar des bambocheuses botoxées se balancent et badinent avec les bagarreurs bannis des pistes b.c.b.g.

 

Le brigadier qui a balancé Benoît au bourreau en blague encore. Au bar les bagarres sont brutales et les baveux bravaches et batailleurs. La brave Bérénice évite les brutes qui braillent beaucoup. Blasée, elle bouscule le bouffeur de bavarois qui baragouine des bêtises et brandit ses brioches bradées pour les bonnes gens aux bourses plates.

 

 Boulevard des Batignolles, un blues de Bernard Lavilliers la bouscule et la bienheureuse se retrouve blottie sur le buste brûlant d'un beau bandit brun qui  la bombarde de baisers. Ce boulimique aux yeux de braise bridés et bleus la fait bredouiller. Blue Moon, suivie de Bashung et des Bee Gees et la voilà bouleversée.

 

« Ne me blesse pas », bafouille-t-elle entre deux baisers bouleversants. Sur le boléro bleu du barbu est brodée une buse bec ouvert sur une bonite bordeaux. Ce banlieusard la bricole et l'invite à bouffer un bar bardé de blettes, puis des bananes flambées. Il n'est pas barbant. Il bluffe et bavarde, mais ne brocarde personne. Il a deux boulots, biologiste et bénévole à la bibliothèque. Sa belle-sœur, bénie oui-oui, le barbe parce qu'elle veut une baignoire brune et son frère une bleue, mais ce barbare basané veut son bonheur alors Bérénice boit ses blablas avec béatitude. Elle bénit la baston qui l’a bouleversée au point de balancer son blaireau qui la battait au brigadier. Ce boulet boutonneux balbutiait à la barre. Bien fait ! Barnabé la bichonne et la balade en bateau. Au bord de la Barguelonne, elle voit des blanchisseuses qui bravent le blizzard pour battre les boutis bien blancs.

 

Des bus bondés de belges, bulgares, bolcheviques, bretons et bordelais balancent les badauds chez des boutiquiers de cristaux baccarat, des boulangers, des bouchers, des biscuiteries, des boutiques de bonbons et devant les bijouteries ou des belettes peu bavardes bénissent la bordée de bestiaux qui balancent leurs bourses à tout bout de champ. Bilan pour les boutiques : des bégonias, des bijoux : bagues, bracelets, boucles d’oreilles, broches, des biscuits bourrés de bananes, des bretzels au brie, des bouchées à la reine et bien d’autres bricoles.

 

Baptiste se barbouille les babines de beurre et bouleverse la boulangère, baleine balèze mais bonasse qui bataille avec les brigands brutaux qui blessent les boutiquiers. Elle rêve de balnéothérapie dans les Balkans et c'est bonnard, car bien ballonné (trop de baba au rhum) il la bécote et bien que bancal lui promet Babylone après Brest et Beauvais. Pas du balnéaire, mais des butinages pas banals pour béotienne boulotte qui besogne dans le béton des bâtiments avec bonhomie. Plus tard, ils auront le berlinois, les bambins braillards, la BX bleue, Baptiste bedonnant mais bienheureux ne boudera pas son bonheur et sa belle Bernadette bigleuse et bigote bénira Saint Benoît pour sa bénédiction et son barman et continuera ses brioches au beurre.

 

J'aurais pu broder sur Boris le bolchevique bâtard du baron  Biron, et de la blonde baronne Barthelot, mais les billevesées ne blessent que les blasés. Baissons là le blanc blason et biaisons que le b ne se barre en babouches. Bon OK c'est bricolé

 

3ème sujet :

 

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Kimboï est parti en barque ce matin et il se demande où il a bien pu arriver. L’eau est d’une transparence incroyable et pourtant, curieusement, le ciel n’est plus bleu, mais d’un beau gris anthracite. Tandis qu’il rame, il s’approche d’un arbre qui semble mort et alors qu’il voit son tronc se refléter dans l’eau, une ombre vient à sa rencontre.

 

 

  •  Bonjour, petit homme, que viens-tu faire dans ce monde magique ?
  •  Magique !
  •  Oui, ne me dis pas que tu n’as rien remarqué !
  •  Et bien si ! Je ramais et voilà que tu apparais. Et soudain, tout est étrange. J’ai déjà fait un voyage comme celui-ci, mais les tons étaient chauds. Avec toi, ici, tout est froid.
  •  As-tu froid ?
  •  Non, c’est bizarre !
  •  Rien n’est bizarre au pays magique. Ce monde s’adapte à ton imagination. C’est toi qui fais cela.
  •  Ce n’est pas gentil de vous moquer de moi. Je voudrais bien rentrer à la maison.
  •  Et bien fais demi-tour.
  •  Je ne sais pas où aller.
  •  C’est toi le maître des lieux, alors décides-toi !

Curieux l’enfant se dit que l’arbre est un coquin, ou bien, que comme lors de son dernier voyage, il rêve. Alors il décide de poursuivre sa route, mais comme sa maman l’a très bien élevé, il remercie l’arbre et lui dit au revoir.

 

  • A  bientôt Kemboï !
  •  Tu connais mon prénom !
  •  Bien sûr ! C’est toi qui me l’as dit lors de ton premier passage.

Kemboï n’y croit pas, mais il s’éloigne. Il remarque alors que l’arbre a allumé des tas d’ampoules pour éclairer sa route. Finalement cet arbre est un ami, songe-t-il. Un peu plus loin, il constate que les nuages sont descendus jusqu’à lui.

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Alors qu’il entre dans une vraie purée de pois, il voit un homme tout en haut d’une échelle, recouvert d’un parapluie tricolore qui peint une curieuse tour de la couleur du ciel de son Tsavoï chéri.

 

 

  • Bonjour monsieur, que faites-vous ?

  • A ton avis, qu’est-ce que je peux bien faire ?
  •  On dirait que vous voulez peindre le ciel.
  • Pas du tout ! Je veux faire la Tour Eiffel. Je suis arrivé ici en peignant un ciel gris. Alors je me dis que si je peins un ciel bleu et la tour de ma chère capitale, je retournerai chez moi.
  •  Vous allez être déçu.
  •  Pourquoi cela ?
  •  Parce que moi, la dernière fois, j’y suis resté neuf jours.
  •  Tu es resté ici ?
  •  Non, j’ai voyagé dans plein d’endroits différents. Je crois que ce lieu nous permet d’apprendre qui nous sommes.
  •  Qui es-tu ?
  •  Je suis Kemboï, le Masaï. Je découvre à nouveau le pays magique.
  •  Voilà autre chose ! Tu es un petit sot !
  •  Il n’y a pire sot que celui qui ne veut pas entendre. Alors je vous laisse ; Au revoir monsieur.

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Et Kemboï reprend son voyage. Un peu plus loin, le ciel est redevenu bleu. Un arbre jaillit et tous les nuages qui sont devenus blancs lui offrent un feuillage magnifique. Un petit garçon qui lui ressemble est assis sur une balançoire attachée aux branches nuages. Et voilà que sa barque a disparu. Lui aussi est assis sur une balançoire. Il se dirige vers le petit garçon lorsque soudain, il s’élève dans les airs et va à sa rencontre. Très étonné, il regarde au-dessus de lui et remarque que c’est un gros cumulus qui lui permet de s’élever ainsi.

 

  •  Je fais vraiment des rêves de plus en plus bizarres, songe-t-il.
  •  Tu ne rêves pas plus que tout à l’heure. Cesse donc de te poser des questions et viens jouer avec moi, lui dit l’arbre.
  •  C’était toi tout à l’heure ?
  •  Bien sûr ! Qui voulais-tu que ce soit ?
  •  Qui est cet enfant ?
  •  C’est toi, bien entendu !
  •  Mais non, que tu es bête ! Je suis là, voyons.
  •  Oui, et ici aussi.
  •  Tu me donnes mal à la tête, je m’en vais.

 

Et Kemboï arrive au niveau de l’autre enfant qui disparaît tandis que lui chute dans les nuages.

 

 

La suite est une autre histoire…

 

 

Maridan 29/01/2019

 

 

 

Ces images sont des   œuvres   de l'excellente Maïlo. Visitez son blog  ici :  Marie-Laure VAREILLES

 



31/01/2019
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