Atelier 17 - 2024 - Sujet 2
Il était une fois, dans les hautes montagnes, un jeune garçon nommé Adam qui vivait entouré de ses biquettes. Non loin de leur maison vivait Madame Graziella, toujours vêtue de sa robe orange, assortie à ses longs cheveux roux. Elle avait un chat blanc aux yeux verts, sa tête joliment tachetée de noir et de roux, avec un museau blanc. Il adorait jouer entre les pattes des chèvres de ses voisins. Il s'appelait Dormeur, un surnom qui lui allait à merveille, car, une fois ses promenades terminées, il aimait s'assoupir sur le perron de la maison.
Dormeur avait une tendresse particulière pour les chèvres d'Adam. Il bondissait joyeusement autour de Flora, la doyenne du troupeau, qui arborait fièrement sa robe blanche tachetée de marron. Monsieur Le Bouc, quant à lui, avait une allure majestueuse, vêtu d'une élégante fourrure couleur miel et d'une barbichette blanche toujours impeccable.
Mais Monsieur le Bouc n'était cependant pas un modèle à suivre. Grand gourmand, il adorait s'éclipser discrètement pour goûter les fleurs du jardin de Madame Graziella, à son grand désespoir. Elle retrouvait souvent son potager dévasté et ses fleurs grignotées.
- Ah, ce bouc et ses manières de roi affamé ! Soupirait-elle toujours.
Un jour, poussé par sa gourmandise, il avait même tenté de s'inviter dans sa cuisine attiré par l'odeur du pain tout juste sorti du four. Graziella avait dû user de toute sa patience pour le raccompagner dehors. Mais sa colère s'effaçait toujours bien vite lorsqu' Adam arrivait avec Blanchette et un panier de fromages pour s'excuser.
Aujourd’hui, elle avait eu droit à une visite. Loin d'être triste ou en colère en découvrant son jardin dévasté, elle a souri doucement. Au lieu de gronder, elle a ouvert la barrière pour monsieur le Bouc.
- Allez, remplis-toi le ventre, murmura-t-elle en levant les yeux vers le ciel. Et ramène-moi Adam, quand tu auras fini.
Puis, se tournant vers Blanchette, elle savait quelle était la préférée d' Adam, sa confidente silencieuse et fidèle amie elle ajouta d'une voix douce :
- Toi, viens avec moi à la maison.
La petite Biquette bêlait doucement. Sa robe blanche brillait sous le soleil, et sa petite clochette jaune résonnait à chaque pas. On aurait dit qu'elle comprenait qu'il se passait quelque chose d'important.
Graziella marchait devant, un peu triste, en direction de sa maison bleue. Le chemin qui menait à la maison débordait de fleurs aux couleurs éclatantes, comme une invitation à entrer dans ce petit havre de paix. Dans le salon, au milieu des meubles, un piano attendait tranquillement. Sur le tabouret, un chat roux avec un collier bleu dormait profondément, comme s'il gardait la maison avec ses rêves. La maîtresse de maison s'assoit au bout d'une chaise et Blanchette, la Biquette, prend place juste à côté d'elle. Toutes les deux attendaient patiemment qu'Adam arrive.
Il ne pouvait s'empêcher de rire en voyant arriver Monsieur Le Bouc, des pétales encore accrochés à sa barbichette. Adam rêvait de devenir chevrier, comme son papa et son grand-père avant lui. Chaque jour, il veillait avec soin sur le troupeau. Dans sa famille, c'était une tradition :
en grandissant, chacun devenait chevrier, protégeant et guidant les chèvres avec dévouement.
Son troupeau était un véritable arc-en-ciel de fourrures. Certaines étaient noires, d'autres rousses ou beige clair, et d'autres encore étaient tachetées de noir et blanc. Leurs poils longs et soyeux dansaient au vent, ajoutant une touche de magie au paysage. Chacune faisait le bonheur de la famille en offrant généreusement son lait, transformé en délicieux fromage, parfumé par l'air frais des montagnes. Mais son sourire s'effaça aussitôt lorsqu'il réalisa que Blanchette n'était pas là. Pour la première fois, elle était partie sans lui. Un vide envahit son cœur. Que lui était-il arrivé ? Où avait-elle bien pu aller sans lui ?
Flora, comme pour le réconforter, se frotta doucement contre ses jambes en émettant un léger bêlement. Adam pose une main affectueuse sur sa tête.
- Oui, Flora, je vais encore présenter mes excuses au nom de Monsieur Le Bouc, répondit-il en soupirant.
Il attrapa un panier rempli de fromages frais, bien décidé à affronter leur voisine avant de partir à la recherche de Blanchette.
Cette petite chèvre blanche, née l'année de ses six ans, était bien plus qu'un simple membre du troupeau. Elle était sa meilleure amie. Chaque soir, après une longue journée à veiller sur ses chèvres, Adam s'asseyait près d'elle. Il aimait glisser ses doigts dans son pelage soyeux, aussi doux qu'un nuage, tout en lui racontant les histoires qu'il inventait. À Blanchette, il confiait ses rêves et ses secrets, sûr qu'elle les garderait précieusement pour elle, comme seule une véritable amie pourrait le faire.
Dormeur, ayant terminé ses acrobaties pour la journée, s'installa tranquillement sur le perron et observa le monde autour de lui. D'un coin de l'œil, il aperçut le renard, suivi du loup, de la marmotte, et enfin de l'aigle. Ils montèrent lentement les trois marches et rejoignirent
Graziella, Blanchette et le chat à l'intérieur de la maison. C'était comme une réunion de famille, chacun attendant patiemment le dernier invité pour commencer le dîner.
Monsieur Le Bouc, avançant fièrement derrière Adam, le poussa doucement du museau, l'incitant à se mettre en route vers la maison de la voisine.
Autour de lui, des papillons aux ailes éclatantes dansaient gracieusement, comme pour lui montrer le chemin. Avec un soupir, Adam s'élança, son panier serré dans la main.
Le vent souffle doucement, important avec lui les murmures, l’écho d'une clochette… Était-ce son imagination ou un signe ? Sur son chemin, une allée de fleurs sauvages colorait le sentier de mille teintes éclatantes, comme si la nature avait peint un tableau rien que pour lui. Même si une petite inquiétude lui serrait le cœur, la beauté du paysage, la présence douce de Flora à ses côtés, et monsieur le Bouc, qui avançait fièrement devant, le rassuraient un peu plus à chaque pas.
Il arrive enfin devant la maison de Madame Graziella. La porte en bois, toujours si accueillante, était décorée de fleurs grimpantes. Le vert des feuilles et le violet des pétales formaient un mélange merveilleux. Tout autour, l'allée débordait de couleurs joyeuses, et des papillons dansaient dans l'air, comme pour lui souhaiter la bienvenue.
Sur le perron, Dormeur était allongé, ses pattes repliées sous lui. Ses grands yeux verts fixaient Adam avec une curiosité indéchiffrable. Aucune trace de Madame Graziella… ni de Blanchette qui vient l'accueillir.
Adam monta prudemment la première marche du perron de la maison bleue et s'arrêta devant le
chat.
- Dis-moi, Dormeur, lance-t-il doucement, tu ne saurais pas où est Blanchette ?
Dormeur pencha la tête, l'air mystérieux, avant de se contenter d'un miaulement.
Le garçon hésite un instant, jetant un coup d'œil autour de lui, avant d'appeler doucement :
- Madame Graziella ? Sa voix tremblait légèrement, mais il serrait fermement son panier de fromages contre lui. Le silence qui suivit rendait l'instant encore plus intimidant.
Derrière lui, monsieur Le Bouc mâchonait tranquillement les fleurs qu'il avait trouvées sur le chemin. Mais, sans cesser de mâchouiller, il continuait à pousser Adam, en l'encourageant à monter les marches.
- Flora, reste ici. Murmura Adam d'une voix basse mais déterminée. Toi aussi, Monsieur le Bouc ! Arrête de me pousser. Et surtout, ne mange rien ! Tu as déjà fait assez de bêtises pour la journée.
La vieille chèvre hocha doucement la tête, comme si elle comprenait les paroles de son jeune maître, et s'assit docilement. Monsieur Le Bouc, quant à lui, relève fièrement la tête, un pétale de fleur encore coincé dans sa barbichette.
Un frisson traverse Adam. S'inspirant profondément pour chasser sa nervosité, il monta la deuxième marche du perron. Soudain, un vol de corbeaux traversa le ciel, leurs croassements résonnant dans l'air. Il se figea, pris d'un léger sursaut. Même Dormeur leva la tête, un miaulement échappant de ses lèvres, comme s'il s'attendait à ce que les corbeaux entrent à l'intérieur, comme les autres animaux.
Puis, un son inattendu parvint à leurs oreilles. Une mélodie douce et mystérieuse flottait dans l'air. Les notes d'un piano semblaient provenir de l'intérieur de la maison. Intrigués, ils s'arrêtèrent tous les quatre, suspendus à cette musique envoûtante.
- Tiens donc, Madame Graziella joue du piano… Murmura Adam en se grattant la tête, intrigué.
Flora, habituellement si sage, relève la tête à son tour, curieuse. Elle avança d'un pas hésitant, son museau tendu vers la porte, comme attirée par la douce mélodie. Même monsieur Le Bouc, d'ordinaire si imperturbable, trottina jusqu'au perron, ses oreilles bien dressées, écoutant attentivement.
Il plissa les yeux. Le cœur d'Adam battait plus vite en voyant monsieur Le Bouc et Flora pressa le pas, comme si elle ressentait aussi cette étrange tension. Déjà devant la porte, le bouc attendait patiemment, mais son attitude trahissait une impatience inexplicable, comme s'il pressentait quelque chose d'important à venir.
Quand Adam pose enfin le pied sur la dernière marche, une chansonnette s'élève dans l'air. Une voix douce et délicate portait les paroles, autour d'eux comme une caresse légère :
Que l'enfant né sous la lune
Qui chérit la terre et le ciel
Aimant toutes les créatures
Chante au cœur des rivières .
La mélodie semblait danser avec les airs, remplissant le cœur d'Adam d'un mélange de fascination et de sérénité. Il n'osait bouger, de peur de briser cet instant magique. Même Flora et monsieur Le Bouc restaient immobiles, comme figés par le charme des mots.
Adam murmura presque pour lui-même :
- Mais… qui chante ? Ce n'est pas Madame Graziella…
Monsieur Le Bouc poussa gentiment Adam une fois de plus, insistant silencieusement pour qu'il frappe à la porte. Il n'avait pas oublié la mission confiée par Madame Graziella…
Adam pose une main hésitante sur le bois bleu de la porte. Une étrange sensation s'empara de lui, comme si cette chanson qui flottait dans l'air ne s'adressait pas à n'importe qui, mais à lui seul.
La mélodie d'un piano planait dans le vent, doux et envoûtant, chaque note se mariant harmonieusement aux murmures des montagnes. Celles-ci semblaient vibrer en écho, comme si elles-mêmes répondaient à cet air mystérieux. La voix qui l'accompagnait, claire et mélodieuse, résonnait au loin, amplifiée par l'écho naturel. Tout semblait suspendu dans une bulle de temps, figé dans une parfaite harmonie.
Un frisson parcourut Adam. Prenant une profonde inspiration pour calmer son cœur qui battait à tout rompre, il lance d'une voix tremblante :
- Madame Graziella, vous m'entendez ? C'est moi, Adam… Votre voisin. J'ai apporté un peu de fromage… Monsieur le Bouc a encore fait des bêtises.
Mais il n'obtient aucune réponse. Seulement ces mots, portés par une voix douce et étrange, flottaient dans l'air comme un secret :
Que l'enfant né sous la lune
Entend l'appel du Ciel
Son cœur ouvre la porte
Aux secrets des merveilles.
Adam frissonna et murmura instinctivement, presque sans s'en rendre compte :
- Mais… Que veut dire cette chanson ?
Chaque note répond à une douce invitation, comme un secret qu'on murmure à l'oreille. Adam, curieux, passa timidement la tête par l'ouverture. Il serra son panier de fromages contre lui, comme pour se donner du courage.
Ses yeux s'ouvraient grands, écarquillés par l'émerveillement. Juste devant lui, un chat élégant, assis sur un tabouret, jouait du piano ! Ses pattes fines tapotaient les touches blanches et noires avec une telle légèreté qu'on aurait dit qu'il dansait. La musique était belle, douce, un envoûtement léger qui semblait faire flotter l'air autour d'Adam. Mais ce n'était pas tout… Le chat chantait aussi !
Que l'enfant né sous la lune
Qui chérit la terre et le ciel ?
Aimant toutes les créatures.
Chante au cœur des rivières
Que l'enfant né sous la lune
Entend l'appel du Ciel.
Son cœur ouvre la porte.
Aux secrets des merveilles
Sa voix était si jolie qu'Adam en oublia de respirer. Chaque mot semblait caresser son cœur. Même les montagnes semblaient se pencher pour écouter, en silence.
Tout autour de la pièce, les animaux regardaient avec attention, et là, juste à côté, Blanchette, sa petite chèvre préférée ! Elle était immobile, comme ensorcelée par la musique. Au fond de la salle, Adam aperçut Madame Graziella. Elle souriait doucement, comme si tout ce qui se passait autour d'elle était tout à fait normal. Quand elle aperçut Adam, elle tourna lentement la tête vers lui, ses yeux brillants de curiosité.
- Ah, Adam, murmura-t-elle d'une voix calme. Tu es arrivé au bon moment.
Elle attendit un instant, laissant la musique danser doucement dans l'air, comme si chaque note portait une petite histoire. Puis, d'une voix calme, elle reprit son récit, comme si elle dévoilait un secret qu'elle gardait depuis toujours. Tout en parlant, elle leva une main, traçant dans les airs un joli tableau invisible, plein de magie et de souvenirs.
Chaque son était unique, selon la taille de la cloche et la façon dont la chèvre marchait. Il y avait Brunette, avec son pelage noir comme la nuit et son sourire tout mignon. Puis Caramel, espiègle et rousse, toujours prêt à jouer. Et douce, si douce, avec sa fourrure beige clair et son regard tendre qui réchauffait le cœur.
Adam écoutait Madame Graziella avec des yeux grands comme des étoiles.
Chaque mot lui rappelait un secret qu'il partageait avec les montagnes. Il tourna son regard vers Blanchette, qui se tenait bien droite, sa petite clochette jaune scintillante sous les rayons du soleil. Les reflets dansaient dans la pièce, comme si la clochette voulait dire : « Regardez, ce moment est magique ! »
Mais Blanchette n'était pas seule. À côté d'elle, un loup gris, avec des yeux fascinants – l'un rouge, l'autre bleu – observait Adam en silence. Un aigle noir, très fier, était perché non loin, tandis qu'un renard rusé surveillait la scène avec un petit sourire en coin. Même Mademoiselle Marmotte, d'ordinaire si timide, avait quitté son terrier pour être là.
Leurs regards se retournaient vers le chat qui jouait une mélodie mystérieuse. Madame Graziella s'interrompit un instant, tendant l'oreille vers la mélodie. Le piano semblait raconter une histoire parallèle, tissant un voile de mystère autour de ses mots. Elle pose un nouveau regard sur Adam avant de reprendre :
Le lait qu'elles offrent, vois-tu, nourrit bien plus que les corps. Il apporte une chaleur qui réunit les cœurs à chaque repas.
Graziella tourna doucement la tête vers Blanchette et les autres animaux rassemblés au milieu du salon.
- Et toi, Adam, reprit-elle avec douceur, tu es leur guide, leur ami. Celui qui les comprend, les protège et veille sur elles avec un cœur rempli de l'amour de la Terre et des étoiles.
Adam baissa les yeux un instant, touché par ses mots, puis murmura d'une voix tremblante d'émotion :
- Madame Graziella… Murmura-t-il, la voix pleine d'émotion.
- N'aie pas peur, mon garçon, répondit-elle gentiment.
Tout à coup, Dormeur, le chat de la maison, s'approche silencieusement d'Adam. Il se frotta contre ses jambes, ronronnant doucement, comme pour l'encourager. Puis, d'un saut léger, il alla se poser près de Madame Graziella, ses yeux brillants d'une sagesse tranquille.
- Écoute la mélodie, dit-elle d'une voix douce, presque chuchotée. La Montagne a besoin de toi… Et les animaux aussi.
Blanchette, calme et gentille, frotta sa tête contre les bras d'Adam, comme pour lui dire que tout cela était vrai. Que cette magie, même si elle semblait irréelle, existait.
Depuis tout petit, Adam parlait au ciel et au vent, il confiait ses secrets aux fleurs et chuchotait aux arbres. Mais aujourd'hui, il savait que ces murmures avaient toujours eu une réponse, un écho doux mais bien réel.
- Je le savais… Murmura-t-il à mi-voix, plus pour lui-même que pour les autres. Il se souvenait de ces soirs où, inquiet sans savoir pourquoi, il avait murmuré à son troupeau : Restez près de la maison. Je sens que quelque chose rôde, une chose invisible.
Madame Graziella, semblant lire dans ses pensées, posa sur lui un regard empreint de bienveillance. — Ici, nous vivons tous en harmonie, dit-elle doucement. Les hommes et les femmes, les animaux de la forêt et ceux de la montagne… Unis dans un respect mutuel. Chaque créature à sa place, chaque être contribue à cette paix.
Adam, captivé, ferme les yeux un instant. Dans son esprit, l'image d'un monde parfait, un monde où chaque être, qu'il soit humain, animal ou les plantes vivait en harmonie. Il imagina des enfants jouant dans des rivières aux eaux vivantes et bienveillantes, protégés par une nature douce et aimante.
Un souffle léger effleura son visage, comme si la Montagne elle-même venait lui chuchoter ses secrets, dans une tendre caresse. Adam ouvre les yeux, croisant le regard profond de Blanchette. Sa fidèle compagnie semblait lui dire sans un mot :
- Tu fais partie de ce monde, Adam. Écoute ce que la montagne te murmure, et tu comprendras.
Madame Graziella, silencieuse un instant, laissa les notes suspendues du piano remplir la pièce. Puis, son regard se perdit dans un souvenir lointain, comme si elle voyait un paysage que seuls ses yeux pouvaient apercevoir.
- Oui, Adam, murmura-t-elle, les enfants plongent dans les rivières, sans crainte. Pour seuls gardiens, les poissons argentés, qui veillent sur eux et les guident dans leurs jeux.
Graziella marque une pause, laissant ses mots flotter dans l'air, comme un écho suspendu entre le passé et le présent.
- Chaque arbre, chaque pierre, chaque créature répond à cette mélodie, reprit-elle doucement. C’est comme une chanson de vie qui nous relie tous, comme des fils invisibles qui nous entourent.
Étrangement, le cœur d'Adam se remplissait de tristesse à chaque mot que Madame Graziella prononçait, comme si ses paroles réveillaient une douleur cachée, une partie de lui qu'il n'avait jamais connue.
Son regard se fit plus grave, empreint d'une sagesse ancienne, comme si elle portait le poids de mille secrets.
Karima
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