atelier 3 - 2018 - sujet 2
Illustration : Georges gordeiv
Parapluie à la main, marche sous la pluie aller sans retour.
Partie sans rien, prends juste mon sac sous la main ...
Mes larmes se mêlent aux gouttes de pluie qui tombent
cette fois je ne reviendrai jamais.
Plus rien ne m'arrêtera, aucun mot ne changera rien au monde.
Elle baisse les yeux vers ses ballerines. Un nœud dans la gorge : j'aurais tellement voulu lui balancer tout à la figure, j’étais tellement paralysée que j'ai fait demi-tour sans oser.
***
Un vieux bonhomme avec des cheveux gris tire sur la laisse du chien. Tout doucement il le retient de courir. Des gouttes de pluie lui tombent sur le visage : nous ferions mieux de rentrer avant de tomber malade, mon grand, vite à la maison, la promenade est finie pour aujourd’hui.
Le chien aboie.
Oui, je vais te ramener à la maison et prendre soin de toi.
Toi assis sur ton fauteuil, ta tasse de thé à la main.
Moi allongé à tes pieds à veiller sur toi, mon fidèle ami. Pas comme cette pauvre fille, que nous avons croisée le long des quais, des larmes qui coulaient sur ses joues. Que son visage était triste !
Toi, mon ami, je ne laisserai jamais les larmes couler sur ton visage : je ferai toujours le clown pour te faire sourire, tu peux compter sur moi.
***
Que je déteste les grandes villes ! L’odeur de ma campagne me manque tellement. (Champs de blés, les tournesols, le chant des oiseaux le matin) voilà ce que tu as gagné ma vieille dans cette grande ville que du chagrin qui coule comme ce fleuve.
Karima
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