atelier 14 - 2018
1er sujet :
L'absence avait été trop longue. Il en avait eu assez de ce martyre. L'attendre en vain, sans espoir était devenu un supplice au-dessus de ses forces.
Pourtant l'expérience lui avait appris à se méfier des femmes trop belles, trop intelligentes. L'amertume lui laissait un goût de fiel dans la bouche.
Il regarde les nombreux portraits accrochés au mur. Leurs deux visages souriants. Il aimait son côté distraite, son petit air absent qu'il remarquait seulement à présent sur les clichés face à lui. Pendant l'amour, elle laissait la volupté l'emporter ce qui le rendait attentif à son plaisir. Son corps était une oeuvre d'art dont il ne se lassait pas.
Mais tout a une fin et sa passion pour lui devait être périssable puisqu'elle avait disparue du jour au lendemain sans laisser de trace.
Tout cela c'était terminé par une nuit étrange, une fois de plus, ils s'étaient aimés avec passion, puis un loup avait hurlé dans la nuit et au matin, elle avait disparue. Il avait attendu en vain trois jours durant et depuis, il attendait son hypothétique retour.
2ème sujet :
C'est une belle journée de printemps. Les arbres fruitiers sont en fleurs. Deux oiseaux se sont posés sur l'un d'eux. C'est un couple. Monsieur l'oiseau a très envie de séduire damoiselle oiseau, mais elle préfère profiter du paysage et admirer la nature qui s'éveille. Lui, cela le chagrine et du coup il décide de séduire une autre dame oiseau, après tout il ne va pas rater la saison des amours pour une orgueilleuse, non mais alors !
3ème sujet :
Ma merveilleuse Michèle. Mille marguerites méritent mieux qu'un message mielleux.
Mon marchand m'a montré mimosa, myosotis, muguet, mais ma maîtresse méritait mieux que cela, des macarons à la marmelade de myrtilles et de miel m'ont motivé.
M'imaginais-tu, ma mélodieuse musicienne, machouillant minutieusement mes mignardises qui me maintenaient en mal de toi.
Mangeras-tu ma macreuse ou mon maquereau mijotés malgré mon mal de tête, mes mandarines et ma mousse de mangue mitonnées pour toi.
Mon majordome, mon maraîcher, mes marins-pêcheurs, ma modéliste mettront leurs maîtrises entre tes mains.
Ma maison mérite une maîtresse majestueuse et non une musaraigne mercantile. Mes mignons matous et mes molosses méfiants ne mordent que les minables malchanceux aux mains, mais marcheront à ton pas.
Malgré moi, mon mal de toi me rend maboule. Mourir m'est même agréable, ce n'est plus une fin morose. Mort le macho miséreux. Même tes macrobiotiques m'intéressent...
Mériterai-je, ma merveilleuse machiavélique, mille mensonges, ou magnanime tu m'inviteras au manège mirobolant de tes manigances magiques qui m'ensorcèleront encore.
Maintenant, je m'efface, malentendante tu ne m'écoutes plus. Malgracieux, je suis, malhonnête tu es, malotru je m'envole pour les Maldives.
Maridan 29/10/2018
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