Maridan-Gyres

VOYAGE AU BOUT DE L’ENFER

Je quitte la cité des Anges,

Pour aller sur la route de Madison,

C'est un voyage au bout de l'enfer qui me dérange.

Au bonheur des dames, l'ai oublié pour être Robinson.

J'ai laissé un collier de larmes pour Adeline.

L'origami d'une fille en papier.

Ou pour un désir infâme avec lequel je badine.

Pour mémoire, Adrien n'aurait pas pu me glorifier.

Digne de Germinal, je fais face aux vestiges du jour,

Et supplie l'insoutenable légèreté de l'être,

Autant emporte le vent, ma décision est sans retour.

Il est grand temps d'allumer les étoiles, si je puis me permettre.

J'avais fui cet été à Pont-Aven.

Elle attendait un heureux événement

Je pensais être le géniteur, je n'étais point

Le père de ces multiples splendeurs, évidemment.

Mon cœur est un chasseur solitaire,

Je fuis comme les oiseaux se cachent pour mourir.

Où est ce trésor qui est en moi que je ne puis taire.

Au crépuscule, dans ma douleur, je ne peux que souffrir.

François A.

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