Atelier du 8/09/2015 par Bernard
Les glaneuses de Millet
La description par un narrateur omniscient
Le soleil décline peu à peu sur l'horizon dessinant en ombre portée le corps de trois femmes courbées vers le sol. Sur le champ d'or, elles regroupent dans leur main gauche les épis tombés à terre, prêts à être enfouis dans une besace portée sur leur hanche gauche. Leurs jupes et calicots semblent bien pesant, très couvrant. Un foulard jaune et deux couvre-chefs, bleu et jaune, protègent leurs cheveux de la poussière omniprésente, rendue par le flou de l'arrière plan.
En bordure de champ, l'attelage de boeufs attend; probablement en ruminant la paille de construction d'une troisième meule. Sur le char, un paysan chemisé de blanc paraît s'activer. Devant les meules, les andains attendent leur tour pour devenir meules.
En arrière plan, à droite, en avant des maisons d'un village, un cavalier observe les travaux d'érection des meules; peut-être le propriétaire du champ.
On peut supposer que cheval et bœufs espèrent l'écurie ou l'étable pour un repos bien mérité après une journée de labeur.
De son point de vue haut placé, le cavalier ne peut pas ne pas voir, à main gauche, ces deux croupes et un profil féminins surexposés.
C'est l'usage, bien que les trois glaneuses soient en avance .... Le glanage n'étant autorisé qu'à partir du moment où toute la récolte est engrangée.
Bernard 28/11/2015
A découvrir aussi
Inscrivez-vous au site
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 487 autres membres