L'atelier du 19/12/2016
1er sujet :
Petite reine a du vague à l’âme aujourd’hui. Elle aime deux activités, le cheval et la poésie. Elle a bien du souci, sa fée protectrice se tait depuis un certain temps, elle qui d’habitude lui donne les mots sésame pour délivrer ses animaux de compagnie du farfadet de l’Ouest.
Sa grenouille Cracanbouille est prisonnière. Elle a eu le message par sa sœur mini-reine aquarium qui passe son temps à rêver et qui ne sort pas de son lit de la journée. C’est poisson volant et goujon qui la nourrissent. Ses messages sont d’une précision étonnante et n’ont jamais failli.
Farfadet a deux serviteurs, Raton laveur et Japs la hyène, pas toujours très obéissants, mais quand ils étaient sur le but de faire prisonnier Cracanbouille, ils ont tout de suite adhéré… C’est que Petite-Reine a une autre sœur Cygnette, car toujours accompagnée de son cygne, et Farfadet aime bien la posséder. Il garde donc Cracanbouille en otage et s’il obtient d’épouser Cygnette, il délivrera Cracanbouille.
Comment comparer la vie d’une grenouille et celle d’une aussi belle princesse ? C’est que Cracanbouille vit depuis mille ans, elle est le symbole de ce peuple, la gardienne, une très vieille âme vit dans Cracanbouille la grenouille.
Pourquoi la fée ne donne-t-elle pas de solution à cet affreux dilemme ? Elle se tait… Mais personne ne sait qu’elle travaille dur et le dénouement de cette histoire est arrivé par Raton-laveur qui est tombé amoureux du cygne de cygnette. Japs la hyène a été ravie de cette rencontre, elle n’avait pas d’enfant, elle a trouvé beaucoup de joie dans ce mariage. D’ailleurs, depuis ce jour, elle ne raille plus personne.
Farfadet ne fait plus le poids devant cette association de bienfaiteurs Raton laveur et Cygnette ont délivré Cracanbouille et Farfadet a été interdit de territoire.
2ème sujet :
Turin devint beau et fort sur l’estrade du magicien. Alicia devant ce spectacle se demanda si ce brillant, ce charisme du personnage allaient durer. Ce magicien n’était peut-être qu’un charlatan. Sa grand-mère lui avait parlé d’une histoire semblable, heureusement que son intuition avait eu la prévision de ce scénario du beau, du grand qui devint complètement déconfit en descendant de l’estrade. Les gens en colère l’avaient fait décamper avec leurs fourches et celui-ci c’était peut-être le petit fils de ce magicien. Comment savoir ? Alicia cependant n’avait jamais rien ressenti de semblable devant Turin. Elle se sentait aimantée, comment appréhender cette situation ? Devait-elle croire à ce beau jeune homme ? Surtout qu’il s‘était mis à déglutir. Que se passait-il avec sa pomme d’Adam qui montait et descendait ? Était-il devenu muet devant les applaudissements du public ? C’est ça un pouvoir donné et un autre ôté, sans nul doute. Elle aurait bien posé une question, mais elle se sentit trop paresseuse pour cela, le charme de Turin ne lui faisait plus tant d’impressions. Le doute s’était insinué. Les jambes, les mots, la force lui manquèrent, il fallait partir de là, courir… Une menace était là, oppressante, invalidante3. Elle se mit à vaciller, à apercevoir dans son champ de vision ce globe cristallin. Elle comprit que ce globe lui avait révélé toute la vérité, et dans une lueur de seconde au lieu de sombrer dans ce désespoir, une gratitude immense jaillit de son cœur. Voir derrière les apparences, les illusions. L’étincelant était dans la vérité et non dans les simulacres. Quelle belle leçon elle eut ce jour-là ! C’était une seconde naissance. Une libellule se mit à voler autour d’elle, elle reconnut en elle la messagère, elle se mit à la suivre, elle n’avait plus rien à faire avec les gens de la place pris dans les sortilèges des mille et une nuits. Le jour s’était fait, le soleil levé… Celui qui ne se couche jamais. Une force nouvelle naquit en elle en marchant sur les chemins alentour. Les prés, les arbres, tout était brillant, d’une splendeur indéfinissable, mais simple, naturelle, sans artifice. Cette énergie la fit onduler. Elle se mit à danser, à tournoyer, heureuse… Ses yeux percevaient… les arbres lui parlaient… chaque brin d’herbe lui répondait, mais elle ne pouvait rester là dans la béatitude. Sa vieille mère l’attendait, elle ne l’avait pas oubliée dans tout ce bonheur, au contraire… elle allait lui apporter la douceur de cette nouvelle vie.
3ème sujet :
Toi, le SDF, tu penses à un feu
À un feu duquel tu pourrais te rapprocher
Te rapprocher de ta bonne étoile
De ta bonne étoile que tu as perdue
Perdu le goût de la vie
La vie qui t’a un jour souri
Souri, te voilà qui te mets à sourire béatement
Sourire béatement comme si le Père Noël
Père Noël, tu te souviens, était là, que tu as eu un père
Un père qui faisait de la soupe à l’oignon
La soupe à l’oignon de ta jeunesse
Ta jeunesse sans souci
Sans souci… Les voilà envolés
Envolés les images et la faim
La faim existe plus ce soir
Ce soir le sourire de la jolie fille t’a nourri
Nourri, rassasié ce Noël
Noël, beau Noël
Pour toi.
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