Eldorado de Laurent Gaudé
À Catane, le commandant Salvatore Piracci travaille à la surveillance des frontières maritimes. Il sillonne la mer, de la Sicile à la petite île de Lampedusa, pour intercepter les bateaux chargés d'émigrés clandestins. Un jour, c'est justement une survivante de l'un de ces bateaux de la mort qui aborde le commandant et cette rencontre va bouleverser sa vie. Ce roman de l'exil et de l'espoir illustre le destin de ceux qui iront, quoi qu'il arrive, au bout de leurs forces, tant il est vrai que "les hommes ne sont beaux que des décisions qu'ils prennent".
Un livre comme un coup de grisou dans la mine de nos certitudes occidentales.
Que de misères, de souffrances endurées pour d’autres misères, et d’autres souffrances loin de ses racines, de sa famille, d’un bout de Terre qui est Sien !
L’Europe ! Notre vie de nantis fait envie à ceux qui sont dans la misère en Afrique ou ailleurs !
Le progrès technique a fait de nous des résignés plus ou moins opulents.
« Quand les machines marcheront toutes seules, il n’y aura plus d’esclaves » : mon œil !
Avons –nous perdu le sens des valeurs ? À commencer par la notion de liberté.
Le progrès n’est valable que s’il est partagé par tous ! Dommage que ce slogan n’ait été destiné qu’à faire de la pub à la SNCF.
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