Maridan-Gyres

Maridan-Gyres

Atelier N° 10 du 30/08/2016

1°)

 

Un oiseau s’envole

Dans le ciel bleu azur.

Le soleil brille.

Légère, je m’élève

Délivrée de mes douleurs

 Afficher l'image d'origine

illustration : http://www.fond-ecran-hd.net/pc-driver/1535.jpg

 

2°)

 

Quand tout cela avait-il commencé ? À quel moment avais-je décidé de franchir la barrière de la légalité ? Était-ce à force d’entendre les innombrables affaires de corruptions, de magouilles de tous  genres, des hommes politiques ? Ou lorsque le suicide des agents de police était devenu tellement banal qu’un mort par semaine n’émouvait plus personne ? Lorsque des hommes et des femmes avaient préféré se suicider plutôt que de continuer à subir les tortures mentales de leurs petits chefs soumis aux exigences des actionnaires ? Était-ce lorsque les banques avaient mis l’économie mondiale par terre ? Ou plus simplement lorsque mes parents avaient été assassinés ?

 

Ce jour-là, je crois que le vase de mes amertumes avait été rempli.

Ce jour-là, j’ai pris la décision de faire cesser cette plongée en enfer.

Ce jour-là, j’ai décidé qu’ils allaient payer, tous autant qu’ils étaient.

 

Ma vengeance serait terrible, je l’ai envisagée comme un raz de marée que rien n’arrêterait et qui allait tout balayer.

 

Quelques affaires nauséabondes

 

3°)

Afficher l'image d'origine

illustration : http://madeinmarseille.net/actualites-marseille/parc-palais-longchamp.jpg

 

Marches – monde – raison – référence – langue – contenir – devenir

 

Sur les marches du palais, elle avance, totalement inconsciente du danger que cela pourrait représenter. Elle écoute la petite voix intérieure qui lui dit de tenter l’aventure. De cesser d’écouter tout le monde,  de faire passer la raison avant les besoins de son cœur, avant ses désirs.

 

Sa référence a toujours été sa mère. Et où cela l’a-t-il conduite ? Toutes les mauvaises langues du royaume continuent de jacasser là-dessus et pour elle, c’est une souffrance intolérable. Quelquefois, elle a du mal à contenir les mots qui lui viennent et qui flagelleraient sûrement les mégères qui se nourrissent de ragots infâmes.

 

« Maman, tu voulais devenir une grande reine, et tu t’es perdue dans cette quête. Aujourd’hui, tu règnes parmi les anges. Je ne ferai pas la même erreur. Que m’importe les richesses de notre royaume. Je veux être libre de mes choix. »

 

Alors elle quitte le palais. Elle laisse les conspirateurs œuvrer à sa perte. Demain sera un jour nouveau où elle pourra choisir ce qu’elle veut pour son avenir. Où elle sera libre de choisir l’homme qu’elle aimera et la femme qu’elle deviendra.

 

C’est forte de ses rêves qu’elle avance sur la route de son avenir.

 

 

Maridan 30/08/2016



30/08/2016
2 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au site

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 487 autres membres