Maridan-Gyres

Ralentie par la peur de la page blanche, je reste motivée pour participer à un atelier d’écriture. D'un coup de baguette magique, notre petite fée va libérer nos mains sur le papier.

À notre arrivée, elle arbore un large sourire avec un regard bienveillant.

Dans ce salon de thé où nous allons écrire, de but en blanc, elle nous propose d'écrire une histoire autour d'une toile, un portrait, posée sur un chevalet.

Je mets mes lunettes. Pour moi, c'est le commencement d'une concentration, d'une libération, pour donner libre court à mon imagination.

Je rêve de réussir mes écrits pour retrouver l'estime que j'ai de moi.

Oh ! Des chocolats ! Du café, du jus, des gâteaux ! Quelle convivialité ici. Cela détend l'atmosphère, car de la fumée sort de notre cerveau.

Il est temps de se reprendre.

Je cherche les mots les plus appropriés afin de donner un sens, mais aussi une essence à ce que j'écris. Puis chacun d'entre nous lira son texte à haute voix.

L'écoute est sans jugement au sein de notre petit groupe. La petite fée nous complimente, elle veut nous mener vers le haut, mais relève quelquefois une erreur de syntaxe, de grammaire. Cela est très constructif.

Au fil des ateliers, une amitié nous lie. C'est que nous sommes dans le partage de nos écrits, nous dévoilons notre moi intérieur. Chacun tourne les pages de ses histoires, contes, poèmes, etc. De ses songes.

De ces après-midi passés,  de notre livre, nous tournerons bientôt… Bientôt, les pages.

Ce sera l'envol de ces mots enfouis en chacun de nous que nous avons couché sur le papier harmonieusement.

Un titre, quelques photos de nous, les textes, leurs illustrations et enfin notre. Livre.

Je serai fière de ce travail partagé, mais aussi de mon travail. Cela m'a permît de gagner une part bonne d’estime de moi et de me réaliser.

Lynda 30/10/2013