Atelier du 30 mars 2016
1° exercice - le conte
Maguelone, petite princesse
Ce beau matin de printemps, Maguelone, la petite princesse qui habitait le grand château dominant l’étang du Grec à Palavas s’était levée bien tôt.
Photo de Maïté
Après avoir pris un bon petit déjeuner avec Guilhem, son frère aîné, elle décida de se promener toute seule pour cueillir des pâquerettes. Et c’est avec grande joie qu’elle s’empara du petit panier d’osier offert par sa grand-mère lors de son anniversaire. Elle traversa la passerelle pour longer le canal, prudemment, à petits pas.
Déjà les flamants roses s’activaient. Ils piétinaient vivement la vase avec leurs jolies pattes roses palmées. Puis d’un mouvement rapide, ils plongeaient leur bec recourbé dans l’eau pour se nourrir. Les mouettes tournoyaient en ricanant au-dessus des barques qui rentraient de la pêche. La journée s’annonçait merveilleuse par ce doux matin ensoleillé. Un véritable enchantement, toutes ces pâquerettes formeraient de très jolis petits bouquets à offrir à sa mamie et à sa maman ! pensait Maguelone en remplissant le petit panier.
Soudain, Maguelone poussa un cri. Quelle surprise : « Oh ! Les jolis œufs ! » s’écria-t-elle en avançant la main. Ils étaient si jolis, ces oeufs posés à même le sol au milieu d’un tas de brins d’herbe séchée. Elle s’approcha un peu plus encore...
Tout à coup, deux grandes ombres surgirent au-dessus d’elle. Surprise, elle se releva et se trouva nez à nez avec deux gros oiseaux noirs qui battaient furieusement des ailes en criant et en ouvrant leur bec très crochu. Ils étaient devenus très menaçants. Maguelone ne savait plus quoi faire. Son beau rêve était devenu un vrai cauchemar. Son cœur battait la chamade. Elle était paralysée de peur.
Une voix en colère s’écria : « non, mais tu es devenue folle ou quoi ? Tu ne vois pas que tu les déranges ! Ils peuvent te faire très mal pour défendre leur couvée. Vite, viens près de moi, Maguelone ! »
C’était Guilhem, son grand frère qui, intrigué de la voir partir toute seule en catimini, l’avait suivie de loin, discrètement.
Ouf ! Rassurée, Maguelone se rapprocha très vite de Guilhem. Et ensemble, tous les deux reprirent le chemin du retour, main dans la main.
Maguelone promit à Guilhem de faire très attention la prochaine fois qu’elle verrait un nid d’oiseaux dans la nature.
Respecte la nature et les animaux, et tu seras respectée.
2° exercice - ronde de mots
S’asseoir au pied de la colline en fleurs, au bord du canal avait été le but de notre balade ce jour-là. D’abord, nous avions loué une automobile à la conduite très dynamique. Puis, nous avions navigué et quelque peu hésité à trouver notre chemin dans le dédale des rues anciennes de cette jolie cité de pêcheurs. Puis, nonchalants, nous lisions le journal sur un banc au soleil lorsqu’un goéland plutôt curieux est venu survoler notre moment de sérénité. Il était très réactif cet oiseau gourmand au lancer de crevettes fraîchement pêchées. Il les attrapait au vol, habilement, sans rien laisser tomber. Il avait tellement patienté au retour des pêcheurs. Comme il les avait bien méritées !
3° exercice - écrire un texte autour des cygnes noirs
Noir est le cygne
Toi, le beau cygne noir
Tu aimes bien te faire voir
Et pour qu’on n’en perde pas une miette
Tu veux nous en mettre plein les mirettes
Apparemment tu t’appliques
A lustrer tes ailes comme une brique
Pour moi, ton bec rouge est un repère
Sinon au milieu de tout ce noir, je te perds
Hyperactif, tu agites ton bec rouge
Puis les plumes de l’arrière, tu les bouges
Ta journée terminée quand vient le soir
On ne te voit plus, tu restes dans le noir
Ton bec enfoui dans tes ailes
C’est ainsi que tu sommeilles
Là, tu as l’air si indifférent
A tout ce qui t’entoure, c’est évident
Ce goéland se désespère
Il voudrait bien partager ton air
Mais, toi, tu te prends pour qui
Tu l’a joues perso, sombre volatile !
Maïté - 30/03/2016
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