Atelier du 20/01/2015 par Martine
La nuit quand la lune joue à cache-cache avec les ombres étranges des arbres squelettiques, je me surprends à rêver de lointains rivages ou l'esprit peut s'évader à souhait.
Tout est tranquille, seul le son d'une lointaine radio enlève le côté sombre de la solitude.
Les mots sourds percutent mes oreilles, je ne sais plus ou je suis.
Est-ce un cauchemar ? Je regarde autour de moi et mon oeil est attiré par un portrait.
J' essaie d'imaginer : qui est ce personnage sérieux à l'air sévère ?
Des lueurs troublantes éclairent son visage comme un monstre à facettes. Je frissonne et je cherche du regard une image plus rassurante. Une bibliothèque bien fournie et là je m'interroge : comment sortir un livre de mes boyaux pour animer le vagabond qui me hante. Comment faire taire cet appétit qui tel un monstre me fait dévorer les livres.
Quelles blessures profondes m'ont affectées à ce point dans mes certitudes ?
Les bruits lointains m'apparaissent comme des froissement d'ailes, demain le soleil reviendra.
Depuis mon salon, j'écoute les bruits du soir confortablement assise dans un fauteuil moelleux. Je suis pensive, à l'affût du moindre petit souffle. Le feu de cheminée s'agite selon les caprices du vent. De magnifiques couleurs s'affolent, tournoient, dansent dans l'âtre au son du crépitement des bûches qui se consument. Je suis hypnotisée et ne peut lâcher des yeux, les éclats d'or pur brillants de mille feux, si intenses que même la boue ne peut altérer leur puissance. Quel génie invoquer :
Que mes étoiles mortes se ravivent et écument mon inspiration.
Tout ce que je veux c'est toucher mon ange pour que ses larmes adoucissent ma peine.
Martine 20/01/2015
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