Maridan-Gyres

Maridan-Gyres

atelier du 13/11/13 Daniel

1)      Ronde de mots :

 

L’épée nue, le fourreau battant la hanche, Attila aboyait des ordres abominables. Sa peau tendre témoignait da sa sauvage ruse. Les paroles flottaient dans l’air, suspendues un instant pour s’élancer par l’ouverture de la tente. L’alchimie de ses malédictions qui se bousculaient lui servait de cure pour soulager sa colère contre cette Rome maudite.

 

2)      Le temps

 

Je suis le temple du temps, comment pourrais-je te mesurer, te résumer, en une, deux ou trois horloges ? Tu échappes à tout et à tous ! Qui peut t’arrêter, temps sans pitié, complice de ta partenaire à la faux qui jamais ne tremble ?

Inlassable, inclassable, d’où viens-tu, temps, es-tu né du vide avant le temps, viens-tu du n éant pour y retourner ? Montres, horloges, chronomètres, vous ne faites que parcourir le petit espace d’un cadran futile, qui n’a aucune prise sur toi. Tu existes par toi, pour toi, tu dédaignes tout ce qui t’entoure ! Le temps d’un soupir, le temps des dinosaures, tu possèdes toutes les époques, tous les siècles, l’éternité t’appartient.

J’aimerais te défier, voyager en avant et en arrière, te faire remonter, te faire avancer. Le temps est relatif disent les savants, mais tu échappes à quiconque veut te saisir, tu es l’existence sans passé ni futur.

Pourquoi es-tu là ? Pour mieux me harceler, me narguer, me fuir, écourter ma vie ou l      rallonger et ronger ma conscience et ma connaissance ?

Tu joues avec l’univers, tu t’éloignes et te rapproches à ta guise. Qui peut savoir où tu nous mènes ? Ou bien est-ce que tu te situes simplement dans mon esprit ? Tu n’as pas de substance ! Tu es inconsistant, mais tu vis quand même, indéchiffrable, invisible, invincible. Tu décides de tout, tu organises tout, tu jouis à nous donner le vertige ! N’es-tu rien d’autre qu’un rire vide qui se réjouit de me voir lutter contre le tissu immatériel de ton être ou de ton néant ?

N’es-tu qu’une farce qui au fond ne sait rien ? Quel espace occupes-tu ? Peux-tu d’ailleurs t’en passer ? Mais alors, où te déplaces-tu ? Que fais-tu ? Est-ce que tu déroule dans le rien ? Où est ta place ? Es-tu réalité ou illusion ?

Temps intemporel sans endroit fixe, terrible et inexplicable paradoxe ! Il est grand temps de conclure.

 

3)      Humour

 

Ne comprends-tu pas quel froid tu as jeté dans cette maison, de Dieu, a caqueter comme un dindon, un jour d’enterrement ou pleurer était de mise ? bien entendu le passage du chat dans l’allée était d’un comique irrésistible. En rajouter avec ton histoire de bringue et parler de tes bonnes farces était d’un lourd insupportable. Sans compter que la digne assemblée n’a rien compris à ton claquos et le grisbi que tu avais du casquer.  Honte à toi ! Evidemment pour toi c’était à mourir de rire ! « Mourir, c’est la dernière chose que je ferai ». Oscar Wilde.

 

Daniel Coppik – 13/11/2013



14/12/2013
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