- Atelier 7 - 2019 - Sujet N° 2
28 avril 2019
Anaphore avec « Je me souviens »
Je me souviens
Cette devise fut celle du Québec.
Imprimés sur les plaques d’immatriculation de nos voitures, ces mots circulèrent sur toutes les routes de la province. La devise entière était : « Je me souviens, que né sous le lys, je crois sous la rose. En 1978 on adopta l’expression « La Belle Province ». Aurions-nous oublié la devise qui résume nos origines?
Je me souviens, de ma langue, du combat incessant pour la garder intacte. Ils en ont mis du temps avant de comprendre la richesse de notre français. À Montréal, il est relativement récent de voir des panneaux et des enseignes s’afficher en français. Dans ma jeunesse, être servi en français dans un grand magasin était chose rare. Il a fallu l’exiger à grands coups de manifestations et de débats gouvernementaux.
Je me souviens qu’un jour, tout à coup, les choses ont changé. Les grandes corporations imposèrent le français aux employés. Les affiches arborèrent fièrement notre langue. Même les termes utilisés dans l’industrie de l’automobile se métamorphosèrent. Au tour des Anglais de craindre pour leur langue. Plusieurs d’entre eux déménagèrent en Ontario. Dommage !
Je me souviens que depuis quelques années, malgré tous nos efforts, des mots anglais ressurgissent couramment dans notre langue parlée ; par négligence, par oubli, par snobisme ? Ça aussi c’est dommage ! Parce que je me souviens…
Ghislaine Coutu Genest
28 avril 2019
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