Atelier 3 - 2025 - Sujet 4
Un nouveau médicament.
Et pourquoi la littérature ne serait-elle pas inscrite dans le Vidal médical comme médicament universel ? Ne constitue-t-elle pas un sirop de paix, de calme, de tranquillité dans le monde de brutes où nous vivons ? Ne serait-elle pas aussi efficace que tous ces anxiolytiques que les fabricants sans scrupule nous incitent à absorber au motif que ce sont les seuls dispositifs à nous aider à survivre au milieu de ce tumulte incontrôlé et incontrôlable ?
Les détracteurs diront que c’est un effet placébo. Les partisans répondront que l’esprit cartésien n’est pas un dogme. Bien sûr, en bon français, toujours rouspéteurs, les conversations familiales en ce domaine sont évidemment des plus rugueuses, chacun étant convaincu détenir la seule vérité. Et, à la fin du repas, lorsque la surface de la table ne supporte plus que des assiettes vides, les ennemis, au moment du rôti, ne forment qu’un bloc commun sur les vertus réconciliatrices que constituent les digestifs. Ceci n’est pas une moyenne mais le comportement d’une grande majorité de nos concitoyens. Retenons de ces débats, que, appeler à s’évader, est le plus beau rôle de la littérature, qui devrait être prise en charge par la Sécurité Sociale.
Dorémi
Mars 2025.
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