Atelier 19 – 2023 – sujet 1
Pendant le DEJEUNER, alors que Max et moi étions attablés au bistrot Moustache comme à notre habitude et bien sûr quand notre emploi du temps nous le permettait, son PORTABLE a sonné. Nono, une petite frappe, devenu son indic lui filait l’adresse d’un garage miteux en banlieue mais le proprio semblait TRAFIQUER et tremper dans un recel d’oeuvres d’art. Selon ce fameux Nono, ce type pourrait nous en apprendre plus quant aux faussaires.
Aussi ETONNANT que cela puisse paraître le dénommé Jacky, la trentaine, brun, plutôt beau gosse se trouvait derrière son bureau , les pieds dessus chaussés de CHARENTAISES en train de lire un ROMAN !
Après être entré et avoir présenté nos cartes de PJ.
Max :
- Salut mec, on ne te dérange pas ? Tiens tu fais dans la littérature à l’eau de rose ? J’ai cru que c’était dans la peinture en plus de la vente de tes épaves dehors.
Le garagiste :
- Z’êtes venus chercher quoi au juste, pas de souci je peux vous trouvez une caisse mais je ne vois pas de quoi vous me causez ?
Nous déambulions Max et moi dans le petit local miteux tout en déplaçant des affaires et en ouvrant les placards.
Au moment où je me suis approché de l’armoire derrière son bureau, il a commencé à s’agiter.
Le garagiste :
- Z’avez pas le droit de faire ça , z’avez un mandat ? »
Moi :
- Un mandat, tiens donc tu n’as pas la conscience tranquille. On te fait une petite visite amicale et voilà comment tu nous reçois , pas sympa mec ! »
Sur ce j’ouvre l’armoire et découvre des reproductions de toiles de Monet et du Douanier Rousseau.
Moi :
- Et ça mec, c’est quoi ? Des catalogues pour vendre tes voitures pourries qui sont plutôt bonnes pour la casse. Bon tu te décides ?
Devant son mutisme, je lui passe les menottes et le pousse sur son TABOURET où il manque tomber.
Max regarde sa MONTRE et lui dit :
- On a tout notre temps et on peut même t’emmener au poste ?
Le dos courbé, les yeux dans le vague, il n’a rien d’une ETINCELLE. A moins qu’il ne simule cette attitude d’idiot de village !
Je le bouscule un peu, balance d’un revers de mains son ordi, balaie tout ce qu’il a sur son bureau .
Moi :
- Alors tu te mets à table ? »
Le garagiste :
- Si j’vous aide, vous me fermez les yeux ?
Max :
- Crache déjà et on verra ensuite ce qu’on peut faire pour toi !
Il nous explique donc qu’il a vendu une tire pour un casse à un type et que ce dernier était le fils d’un caïd. Les épaves sont une couverture. Il vole des voitures selon les demandes qui lui sont faites et là, il n’avait pas eu le temps de changer les plaques. En fait le jeune homme était son amant et au moment où il s’apprêtait à faire l’échange un gars du gang a rejoint le jeune homme. Ils sont partis direct. La voiture ayant appartenu à un avocat – ce que le garagiste ne savait pas, on lui avait demandé ce modèle et pris par le temps...
Filmé à la sortie de l’autoroute A 5, ils avaient été pris en chasse, sommé de s’arrêter mais n’en avait pas tenu compte, la course poursuite avait causé la mort du fils du caïd !
Suite à ces EVENEMENTS, ils l’avaient tabassé, presque laissé pour mort et lui avaient imposé de servir leur trafic de tableaux.
Personne ne soupçonnerait un minable vendeur d’épaves et comme ils changeaient souvent de lieux... tout devait se dérouler sans inquiétude !
Un bout de la pelote était tiré, il allait falloir la dérouler en douceur et patiemment. L’enquête était loin d’être terminée !
Lostris
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