Atelier 18 - 2022 - Sujet 4, images 2, 3, 5, 10
Des paroles dévastatrices
Je n'en peux plus de tourner et retourner ses phrases dans ma tête. Comment est ce possible de parler ainsi d'une personne qu'on est censé aimer au plus profond de soi.
Plus d'une décennie que l'on partage tout surtout la salle de bains et les WC: c'est ça la promiscuité d'un si petit appartement. Aller jusqu'à se battre pour savoir qui regarde la TV du salon et pas d'autre choix pour l'autre de s'isoler dans la plus petite pièce. Toujours réfléchir à se qu'on va dire de peur de déclencher une tempête...
Mais là je crois qu'aucune situation climatique ne peux égaler ce que je viens de subir.
Un déluge de mots tout aussi violents les uns que les autres. Je ne pensais pas qu'on pouvait vociférer autant de haine dans si peu de phrases.
Je suis dévasté comme si une vague de boue m'avait traversé le cerveau mais ce qui reste, accroché comme une moule sur son rocher , ce n'est pas que des débris. Chaque syllabe résonne dans ma tête et je pourrais vous les écrire sans aucune erreur.
Pourtant je me souviens qu'on se contentait de se serrer fort pour ressentir un amour , l'un envers l'autre, que personne d'autre ne pourra vivre .
Qu'est ce que je t'ai fait, ou dit, pour que tu me traite de la sorte. Je suis abasourdie et aussi fragile que cette poupée de chiffon.
Depuis , je suis assise dans le noir et je suis incapable d'ôter ces images et mots de mon esprit..
J'aimerais bien te balancer tout se que je ressens, mais je n'en suis pas capable alors je vais rester là à gamberger.
Et peux être que demain j'aurais la force de te quitter pour une vie meilleure, ou bien pour ne plus vivre.
Timoineau
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