Atelier 18 - 2022 - sujet 2
Le cirque espiègle débuta sa représentation en pleine cacophonie générale générée par la foire en plein air.
Instantanément, le silence se fit.
Le funambule, entouré d’un vol d’étourneaux, avançait dans le ciel.
Au-dessus de lui, un nuage opalescent planait, rendant l’atmosphère mystérieuse.
L’assistance assidue levait les yeux vers l’artiste, si maigre qu’on aurait dit un cadavre ambulant, clown triste dont la profonde gentillesse perçait à travers les expressions du visage.
Cette escapade éphémère dans le monde des rêves nous faisait oublier notre triste réalité.
N’est-ce pas là le plus grand mérite des artistes ?
JeanBat
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