Atelier 17 du 28/11/2016 - 2 premiers sujets
1er sujet :
Illustration : http://cicise.unblog.fr/2014/12/31/une-ronde-autour-du-monde-pour-2015/
Elle était entrée dans cette farandole avec plaisir. C’est son côté girouette qui l’avait poussée en avant. Tantôt gaie, tantôt triste, ses amies disaient d’elle, qu’elle était bipolaire. Pourquoi diable devaient-elles toujours porter des jugements et poser des mots sur tout ? Sa danse folle s’était terminée brutalement dans un portemanteau, quand le type qui la précédait avait lâché sa main et rompu la chaîne. Elle s’était retirée, fatiguée et un peu endolorie.
Rentrée chez elle, elle avait posé ses clefs sur la méridienne de l’entrée, s’était déshabillée pius, elle avait pris un bain bien chaud qui l’avait relaxée.
À présent, prête à se coucher, elle observe dans son miroir l’énorme hématome qui colore le haut de son bras. Quelle idée saugrenue de se lancer tête baissée dans cette gigue de village ! Elle va dans sa chambre, se couche, remonte la couette sur son visage et s’endort.
C’est un petit robot qui la réveille.
- Tu as bien dormi ?
Elle se frotte les yeux, persuadée d’être en train de rêver.
- Inutile de te cacher sous ta couette, je te vois !
Et voilà le curieux personnage qui se met à danser comme un fou.
- Cette fois, c’est certain, je deviens folle !
- Si tu continues à m’ignorer, je te crache dessus !
Furieuse, elle sent sa colère qui enfle.
- Non, mais zut, alors ! C’est quoi ces manières ? Pas moyen de dormir tranquille. Zou ! Du balai !
Et la voilà qui plonge à nouveau sous sa couette. Un peu plus tard, c’est le vent qui souffle au-dehors qui la tire de son sommeil.
- Midi ! Diable, j’ai dormi plus de dix heures ! Au moins, ce vilain robot est parti. Remue-toi, tu as assez dormi
C’est le moment que choisit son chat pour se manifester. Il est temps pour elle de le nourrir.
- Décidément, la farandole ne me réussit pas !
2ème sujet :
« À l’aube, ils tombent en masse du ciel, passent par-dessus les remparts, caracolent au-dessus des toits, descendent lentement entre les hautes maisons. »
Ce sont les ombres de la nuit
Celles qui avancent sans bruit
Qui génèrent de la peur
Ou mettent fin aux douleurs
Ce sont les fées des logis
Qui travaillent sans bruit
Pour qu’au matin nouveau
Tout nous semble plus beau
Ce peut-être aussi des anges
Qui pour des raisons étranges
Veillent sur nous sans faille,
Nous, les petits dieux de paille.
Mais au-delà des croyances
Il faut que brille l’espérance
Cette lumière guérit de tout
Et met les hommes à genoux
Car quand coulent le désespoir
Le seul remède reste l’espoir.
Le barrage des financiers malhonnêtes
Ne peut rien, face à Raoni qui s’entête
Car lui le sait, il la connaît
On ne peut la domestiquer
Elle, principe de vie depuis si longtemps
Qui peut déclencher ses éléments
Car si l’eau arrive à se libérer,
Bien des remparts vont sombrer
Plus rien ne vivra dans nos cités
Notre monde n’aura plus d’humanité.
Mais je sais qu’il reste un espoir
Celui tenu, qu’un beau soir
Venu du fond de nos âmes
Ressurgisse notre flamme
Je rêve que cette vague enfle et gronde
Qu’elle dessine un Nouveau Monde
Qu’elle vienne rompre nos amarres
Et nous offre un nouveau départ.
Une fois les peuples libérés
Les Indiens garderont leurs forêts,
Les îliens, leurs îles de rêve
Et nous tous, nous bâtirons nos rêves
Maridan 28/11/2016
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