Maridan-Gyres

Sujet 2

Dans la vaste plaine

Tout près d’un vieux chêne

Au soleil couchant

Impatiemment, il attend.

Il se souvient de ces chaumières

À leur coeur si chères.

Elles avaient protégé leur amour

Pendant leur long séjour

Chaque matin, ils admiraient à l’horizon

Le soleil qui pointait ses rayons

Le soir dans le ciel obscur

Ils contemplaient l’azur

Des arbres, leurs ombres

Dans la nuit sombre

Au loin, des vallons,

Soufflait l’aquilon.

Aujourd’hui son rêve s’est envolé

Son univers est dépeuplé.

Elle avait préconisé sa carrière

Cela s’était fait en un éclair

À son retour, il aspire

C’est ce qu'il désire

Sujet 3

Après avoir marché longuement dans les bois, suivi des sentiers, traversé des ruisseaux, je me suis assis au pied d’un olivier centenaire au tronc noueux.

J’en avais assez de l’environnement austère de la cité dans laquelle j’habite, ces ensembles bétonnés sans espace aéré ni arbre. J’avais besoin d’air, de me ressourcer de cet univers insensible. J’essaye de comprendre comment nous en sommes arrivés là. Le chant des oiseaux y est rare, pour ainsi dire inexistant. Une association dont je fais partie, milite vainement pour le retour à la végétalisation de certains endroits de la cité, créer des parcs arborés, gazonnés afin de rendre la vie plus agréable. Je me secoue énergiquement à tel point que mes bras en tremblent.

Je reprends le chemin du retour le cœur un peu plus léger et à nouveau plein d’espoir de voir aboutir un jour mon vœu le plus cher : retrouver la «nature» avec sa faune et sa flore dans nos cités.

Romantini