Maridan-Gyres

ÉCHOS D'HORIZON 

Sous un vieux chêne, 

Au milieu de la plaine, 

Je t'invite, tu t'assieds

Pour reposer tes pieds.

Les vagues écumantes

Bercent les âmes dormantes .

Même dans l'obscur, 

Nous trouvons notre azur .

Dans les forêts sombres

Se cachent des ombres.

Un doux rayon

Percera l'horizon.

Dans les églises gothiques

Et sur les chemins rustiques,

Écoutons les airs 

De ces grands concerts.

Une foule indifférente,

Parfois, se retrouve errante

Dans les transports

Ou parmi les morts.

Une vaste vue 

Sur l'immense étendue, 

Où le soleil couchant

Patiemment, nous attend.

Les petites chaumières

Nous sont toutes chères ,

Un rêve envolé,

Un village dépeuplé.

Le jour s'achève,

Une nouvelle aube se lève.

Les rivières suivent leur cours

Au rythme du jour.

Dans cette carrière,

Une lumière nous éclaire,

Même dans les déserts

Vaste comme l'univers.

Sous notre sphère

Dans notre terre,

Les étoiles des cieux

Brillent dans nos yeux.

Mon cœur aspire

À tout ce qu'il désire , 

Notre doux amour

Dans ce tendre séjour.

Chaque nouvelle aurore 

Renaît et brille encore

Rien que pour toi,

Venant de moi. 

Dans cette paisible prairie, 

Les fleurs ne sont jamais flétries 

Et les profonds vallons 

Sont battus par les aquilons.

Marie Sylvie