Atelier 15 - 2024 - Sujet 3b
Sujet 3 - lipogramme sans S
Ode à notre belle langue en déclin
Notre langue a la réputation d’être ardue, difficile à apprendre, un véritable traquenard amenant à la faute.
Pourtant, quand on veut bien l’appréhender avec courage et volonté, elle permet la lecture d’un texte de prime abord ardu. Quelle joie quand enfin on comprend l’idée que l’auteur a voulu faire comprendre, quand on « entend » le rythme d’un poème.
Notre belle langue, victime de l’inculture générale qui fait que l’on enlève, coupe, diminue le vocabulaire et la grammaire. Bientôt cette belle langue réduite pourrait tomber en l’oubli, mourir comme le grec ou le latin ou un langage régional, faute de locuteur pour la faire vivre.
On exclut tel mot pour un motif farfelu car la définition première a été perdue ou mal employée, l’étymologie inconnue pour beaucoup. On aménage la grammaire jugée trop ardue pour l’écolier actuel.
Quel ennui de lire un ouvrage d’une pauvreté lexicographique
Voir un enfant ébloui à la lecture d’un poème de Maurice Carême
La délivrance viendra-t-elle du poète ou écrivain venu d’un autre continent, tel Kamel Daoud dont la plume fut un régal à lire.
Pivoine
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