Maridan-Gyres

 L'ÉTERNELLE DANSE

Derrière les montagnes, à l'abri des regards,

Un ruisseau murmure, doucement abreuvé,

Dans un monde rêvé, où règne Cerbère. 

Il coule, cette rivière, vers l'infini .

Mille fois, il a traversé les royaumes des rois diables,

Franchi des gorges effroyables, des mondes divers.

Il a vu l'univers, ses secrets pervers 

Et caressé l'âme éternelle de la terre.

Elle, la femme mystérieuse, aux yeux frais,

Baigne ses pieds dans les bienfaits de la source.

Elle est le personnage central de cette histoire,

L'apanage des dieux, la fille du père.

Ses cheveux sont tissés de chimères,

Ses bras portent les vents du néant,

Son sourire, un trésor fortuné.

Elle danse, légère, au bord de la rivière.

Et le ruisseau chante, en écho à sa voix,

Les mots d'un poème oublié par le temps

Car dans ce lieu secret, entre rêve et réalité,

La beauté et la magie se mêlent en harmonie.

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ÉCHOS D'ÉTERNITÉ

Derrière les voiles de l'oubli,

Là où le temps se fait guère,

J'ai rêvé d'un monde abreuvé

Par les eaux d'une mystérieuse rivière.

Cerbère, gardien des âmes perdues

Veille sur les secrets de l'univers,

Ses yeux flamboyants scrutant l'éternité

Comme une étoile solitaire dans la nuit.

Parfois, les rois et les diables,

Cherchant l'effroyable vérité

Errent dans les méandres du destin,

Leurs chimères brisées par le vent.

Mais un personnage au noble apanage

Se dresse contre le néant,

Son cœur frais, empli de bienfaits ,

Défiant les ombres de la fortune.

Son père un rêveur de chimères

Lui a légué la force de l'étoile

Et dans ses yeux, l'éclat de l'éternelle

Brille comme un feu sacré.

Ainsi dans ce poème tissé de mots,

Les rimes s'entrelacent

Comme des échos d'âmes errantes

Cherchant leur place dans l'infini.

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SÉRÉNADE DE POUSSIÈRE D'ÉTOILES

Sous le manteau de velours de la nuit,

Où les rêves et les constellations s'allument,

Je me promène à travers l'univers,

Témoin silencieuse de son vers cosmique.

La lune, pâle et ancienne elle, 

Guide mes pas le long de la mer étoilée.

Sa lueur argentée, éternelle et sereine,

Murmure des secrets que seule la nuit a vus.

Le vent, troubadour inquiet, 

Chante des ballades d'histoires oubliées. 

Il se faufile à travers les arbres et les sommets 

Portant les échos d'amour et de mystère.

Dans cette salle de bal céleste, je danse

Avec Orion et sa lance céleste.

Les Pléiades virevoltent dans une valse cosmique,

Leurs robes lumineuses frôlant les voûtes.

La Voie lactée, une rivière de poussière d'étoiles

Coule à travers les cieux avec une confiance infinie.

Chaque point est une histoire, chaque lueur un récit

De naissance et de mort, d'amour et de labeur.

Et là, contemplez le Mars fortuné,

Un joyaux cramoisi au-delà des barrières terrestres.

Son regard ardent perce le voile du temps,

Un poète guerrier dans la rime cosmique.

Je lève les yeux vers l'étendue infinie

Où les galaxies entrent en collision dans une danse cosmique. 

Le voile diaphane de l'inconnu pervers

Se dévoile comme une tapisserie, secrets renversés.

Alors, restons ici, mes compagnons du voyage,

Baignés dans la lumière givrée des feux stellaires.

Car dans cette symphonie nocturne, nous trouvons notre place

En tant qu' âmes de poussière d'étoiles liées par la grâce céleste.

Marie Sylvie