Atelier 14 - 2024 - Sujets 1 et 9
ÉMOTIONS DE BANQUE
Au trottoir de la rue, je bafouille, gênée,
Devant la banque, mon cœur en exception.
Les collabos des émotions, tels des dessins
Font une visite silencieuse dans mon esprit.
Au buffet des sentiments, je m'attable, pensive,
Cherchant à comprendre cette étrange danse.
Les lueurs des souvenirs des lucioles
Éclairent les coins sombres de ma conscience.
ÉCHOS DU TROTTOIR
Sur le trottoir de la vie, je marche,
Les dessins des passants tracés par le temps.
Chaque pas est une visite à l'inconnu,
Un ballet d'ombres et de lumières.
Soudain, une exception se dessine,
Un homme en costume, l'air pressé.
Il bafouille des mots , cherche sa route
Comme un poisson hors de l'eau, en quête.
Ses yeux trahissent des sentiments bien cachés
Il me parle de banque, d'argent et de dettes,
De collabos et de secrets gardés,
Une gêne, un poids sur ses épaules.
Je l'invite à partager un repas au buffet,
À déposer son fardeau, à se confier.
Il hésite puis accepte, un sourire timide,
Comme un enfant qui découvre un trésor.
Autour de nous, les conversations s'entremêlent,
Les vies se croisent, se racontent en silence.
Et dans ce lieu de rencontres, je réalise
Que chaque mot est une étoile dans le ciel.
Alors, je l'écoute, je lui tends ma main .
Et nous continuons notre ronde ensemble
À la recherche de sens , de vérité ,
Sur ce trottoir où se mêlent les destins.
MURMURES DE LA NUIT
Dans le silence de la nuit, lorsque les étoiles s'allument,
J'écoute les murmures portés par la lumière de la lune.
Ils racontent des histoires de rêves oubliés et de désirs perdus,
D'un amour qui brûlait comme des braises dans des feux anciens.
Le ciel nocturne, une toile peinte de poussière d'étoiles,
Chaque constellation, une histoire attendant d'être contée .
Orion, le chasseur, poursuivant éternellement sa proie,
Et Cassiopée, la reine , dans son affichage céleste.
La lune, fidèle compagne, grandit et décroît,
Témoin silencieux de nos joies et de nos peines.
Sa lueur argentée baigne le monde d'une douce lumière
Guidant amoureux et rêveurs d'une effervescence délicate .
Sous la voûte de l'obscurité, les secrets se dévoilent
Tandis que le vent tisse à travers les feuilles un récit non raconté.
Le bruissement des branches, une confession murmurée
D'un amour trouvé et perdu ,
D'une progression tranquille.
Et là, dans les ombres, le rossignol chante,
Sa mélodie, un baume pour les cœurs blessés.
Il porte les échos des ballades anciennes et des rimes,
Un chœur intemporel qui transcende l'espace et le temps.
Alors, je m'assois près de la fenêtre, mon âme éveillée,
Captivée par la nuit, ses mystères en jeu.
J'écoute les murmures, l'appel doux et insaisissable
Et je trouve la consolation dans l'obscurité où les rêves envoûtent.
Marie Sylvie
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