Atelier 13 - 2021 - sujet 2
Toi qui étais perdu
L’enfant dont personne n’a voulu
Qui a lutté contre la faim
Devant ces visages inhumains.
Tu as récolté des fleurs de poubelle
As réussi à en faire de vrais festins
Admirant le vol d’une hirondelle
En oubliant les railleries des crétins
Toi qui au détour d’une rue
A tendu ta main à la fille perdue
Dans tes yeux elle s’est reconnue
Ensemble désormais vous arpentez l’avenue
Et dans le noir, derrière le brouillard, j'entends ce piano chanter
Chanter l'espoir, l'envie de croire, qu'on peut tout réinventer
Alors je joins ma voix, encore une fois, pour tenir dans l'orage
Je joins ma voix encore une fois pour trouver le courage
C’est pour vous tous mes frères et sœurs en déshérence
Qu’à travers ces mots je rédige comme une romance
Pour que plus jamais vous ne nous soyez invisibles
Car ma honte à moi est primitive, presque indicible
Alors je couche mes mots sur ce papier
Pour que ce piano que nous a offert Grand Corps Malade
Résonne dans le monde entier
Et que plus jamais vous ne vous sentiez seuls en promenade.
Et dans le noir, derrière le brouillard, j'entends ce piano chanter
Chanter l'espoir, l'envie de croire, qu'on peut tout réinventer
Alors je joins ma voix, encore une fois, pour tenir dans l'orage
Je joins ma voix encore une fois pour trouver le courage
Maridan
Les photos admirables qui illustrent ce texte sont de Monsieur Lee Jeffries, je vous invite à découvrir ses oeuvres sur son blog : https://lee-jeffries.co.uk/
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