Maridan-Gyres

1^er sujet :

D’elle on dit qu’elle est douce comme le vent qui soulève les voiles des jolies femmes. Que bien souvent, elle sent si bon, qu’irrésistiblement, les hommes complètement subjugués suivent le même chemin qu’elle.

Il lui suffit de poser ses yeux sur l’un d’entre eux pour qu’en une seconde, il se prosterne envoûté et espère un geste vers lui. Elle eut pu être une reine, une divinité chérie de tous.

Elle s’est éteinte en silence, seule, en un petit moment d’éternité.

2^ème sujet :

Commencer un récit me conduit souvent à marmonner seule dans mon coin. J’ai parfois l’impression d’enfoncer mes mots dans une guimauve infâme !

Il y a de quoi devenir fou. Quand cela m’arrive,  je peux compter sur les médias qui ne me feront pas de cadeaux. Ils me conspuent à la moindre coquille, à la virgule absente, à la syntaxe  douteuse. Sans conteste possible, là où j’en prends le plus, c’est lorsque j’invente des mots parce que quelquefois le dictionnaire n’est pas assez vaste pour exprimer ce que je veux faire comprendre.

Telle l’abeille qui bourdonne, la critique me crucifie… Que savent-ils, ces hussards de la vindicte, de la difficulté de créer ? Le pire c’est que ces buveurs de sang ont des implantations partout dans le monde, on ne peut leur échapper.

Je dois être lâche, car depuis leurs dernières vomissures, je publie sous un nouveau pseudonyme et vous savez quoi… ?

Mon dernier ouvrage « Origine » où je parle de mon métier d’écrivain a fait le buzz et tous ceux qui me crucifiaient hier, m’encensent aujourd’hui. Leurs critiques dithyrambiques ne me font aucun effet, je préfère et de loin, les petits mots que continuent à m’envoyer mes premiers lecteurs qui EUX ont reconnu mon style.

3^ème sujet :

J’ai été si souvent victime du quand dira-t-on. Aujourd’hui, je me moque de ce que l’on dit de moi.

J’ai été sidérée, bien souvent, victime du blasphème et du quand dira-t-on. Aujourd’hui, je me moque de ce que l’on dit de moi.

Maridan 19/09/2018