Atelier 10 - 2023 - Sujet 4
On ne peut réécrire l’histoire.
Les faits sont têtus.
Nous étions jeunes, naïfs, et si minoritaires à exposer et dénoncer les ravages de l’ère industrielle sur notre planète au début des années soixante-dix.
Des myriades de signes apparaissaient pourtant, les phénomènes naturels inquiétants s’accumulaient : surpopulation, pesticides, pollution de l’air, de l’eau et des sols...
Nous compilions nos observations dans des registres et publions des revues tentant d’alerter l’opinion, hélas plus prompte à s’intéresser aux résultats sportifs et aux tripatouillages politiques qu’à l’avenir de ses enfants.
Nous avons mené notre vie, oscillant entre espoir, résignation et frustration, suivant la philosophie épicurienne d’Horace :
« Carpe Diem, cueille le jour sans te soucier du lendemain, et sois moins crédule pour le jour suivant. »
En Janvier 1973, le journaliste Pierre FOURNIER avait écrit : « Où on va ? J’en sais rien mais on y va ».
Tu n’es plus avec nous, Pierre, mais on y va toujours, de plus en plus vite.
JeanBat
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