Maridan-Gyres

La montée du désir est ce que je préfère. Ce jeu de la séduction où les cœurs s'embrasent annihilant tout sur leurs passages. Mais une fois le rapport terminé, si cela n'a pas été combiné à un sentiment plus fort comme l' amour, la descente prend très peu de temps.

Lorsque je t'ai rencontrée la première chose qui m'a séduit c'était ton regard félin, puis ce fut ton menton volontaire. Tu dégageais une vraie personnalité, un charme hors normes. Ta copine et toi aviez postulé dans mes bureaux pour un job d'été. Au Milieu de mes ingénieurs vous sembliez deux anges égarés.

Devant l'enthousiasme de mes collaborateurs, je vous aies engagées toutes les deux. 3 jours plus tard, dégoûtée par les chiffres et par l'oreille en fusion à cause de l'importance des appels. Ta copine quittait l'entreprise. Toi tu aimais ton poste et ton intervention lors des conflits avait permis d'apaiser les nombreuses tensions qui régnaient au sein de l'entreprise.

En moins d'un mois tu étais devenue indispensable. Chaque matin, les hommes de l'entreprise prenaient leur café et guettaient l'arrivée de ta bicyclette. Pour la première fois de ma vie j'étais paralysé par le trac devant une femme. 

Je me mis à balbutier des inepties lorsque tu m' avouas me trouver très à ton goût. Avant de quitter ton poste.

Depuis j'ai rejoins le nid que tu as bâti pour nous et pas question de quitter la place. Je t'aime ma chérie.

Marc H.