Maridan-Gyres

La rencontre de ta vie

L’enfance te conditionne,

L’école te questionne,

Réveille en toi ta créativité,

Révèle ton identité et tes capacités insoupçonnées.

Alors vas-y, dis lui “merci”

A cette institutrice dont tu n’as pas un souvenir inoubliable

Mais qui a fait de toi un être capable.

Capable de se surpasser ; d'idolâtrer

Sans jamais avoir peur d’être jugé.

Qui aurait cru que par son éducation,

Elle ferait de toi un homme d’ambition

Aux capacités d'imagination et de persuasion.

Notamment lorsqu’un soir,

Tu décrivais avec perfection

et sans confusion,

Cette silhouette aperçue

Un peu plus tôt dans la rue

Étonnamment nous n’aurions pas cru

Que quelques jours plus tard tu l’aurais revue

Et que ton accostage tordu lui aurait plu

Au point d’être convaincue.

S’en suivirent alors, des je t’aime à outrance

A en finir en transe

Était-ce stratégique ou simplement onirique ?

A ceux qui diraient que vous en faites trop

Tu leur réponds ces mots

“Aimer est un langage”

Et qu’importe si ce n’est plus de leur âge

Loin d’être une boutade

Tu préfères les sérénades.

Finalement c’est peut être toi qui didactiquement

Nous apprends à aimer éperdument

Qu’en diront les mécréants

Qu’ils restent dans leur ignorance abyssale

A leur place et qu’ils se lassent.

Vous vous n’avez pas besoin d’eux

Pour vivre heureux

Car même dépouillés vous finirez amourachés

Et attachés,

Au monde qui vous entoure,

Quand les autres, du haut de leur tour,

Continueront de partager et diffuser inlassablement leur chagrin quotidien

En oubliant que le chemin à une fin

Et que comme nous tous ils finiront pas trépasser

Et regretteront peut être le temps passé à critiquer.

Manon