Atelier 1 - 2020 - sujets 3 et 4
Sujet 3 : d’après l’ écoute de « Imagine » J. Lennon
Imagine le tigre des neiges, et le saut du dauphin
Imagine le guépard courir, et la gazelle s’enfuir,
Imagine les abeilles ivres de nectar
Imagine les insectes voleter
Imagine les oiseaux picorer
Imagine l’escargot sous l’ondée,
Imagine le chat guetter la souris
Imagine le chien suivre le chevreuil
Imagine l’enfant découvrir la pluie
Imagine la multitude des arbres et des fleurs
Imagine la mer, les lacs, les rivières,
Imagine les déserts, les montagnes, les plaines
Imagine la musique et les danses du monde,
Imagine les femmes et les hommes qui s’aimaient.
Imagine quelques instants ce que ce monde offrait
Imagine les fous du passé,
Imagine leurs larmes, leurs rires,
Imagine que le rêve existait…
Imagine le soleil éclaté,
Imagine l’humain qui s’est perdu
Imagine que tu sois mort,
Imagine l’errance de l’âme universelle
Imagine un cœur dans ton corps de métal
Imagine tout ça si tu peux… toi humanoïde de l’an 3000.
Sujet 4 : « Couac du soir! »
Vous avez invité ce branquignol à la soirée ? Vous êtes complètement inconsciente ma chère ! Déjà que je n’ai aucune envie de ce dîner avec votre bande de « parasites », il ne manquait que lui !
Vous me fatiguez mon cher, à vous entendre on croirait que vous êtes le seul à bien vous comporter dans la vie…
Mais, madame, oui ! , je ne suis pas une sorte de vaurien qui se retrouve au poste de police les soirs de beuverie, ni un bellâtre qui se prend pour une icône de mode parce qu’il a réussi un shooting photo, tout ça pour figurer sur les publicités à la foire aux outils, vos frères ! Ma chère ! Deux foutriquets ! Et leur ami, pire, un sous-produit de la société !! il ne vous enlèverait pas une pelletée de neige devant votre porte même contre un billet !
Vous n’êtes qu’un sauvage assorti d’un grincheux, vous n’avez aucune indulgence, vous jugez sans cœur, humilier, séparer les gens voilà votre jeu préféré, la partition ! Vous finirez délaissé de tous !
Eh bien, Madame, le sauvage ronchon va vous laisser de sa place pour que se vautre votre belle compagnie sur les fauteuils et canapés, débrouillez-vous avec eux, je ne m’occuperai de rien, pas même de passer l’écouvillon dans les carafons de vin…vous avez donné congé à Dolcita, tant pis pour vous !
Mais je ne vous demande rien ! Au diable l’écouvillon ! Allez prendre l’air, puisque l’évasion est votre salut, sortez, disparaissez, nous serons mieux sans votre regard critique sur tout ce que nous faisons, vous le roi de la lucidité, allez donner des leçons ailleurs, ça nous donnera de l’air et nous resterons ensemble, sans vous, dans notre « imbécilité bienheureuse » mais tellement heureuse !!
Claudine
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