Maridan-Gyres

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Atelier 1 - 2020 - sujet 4

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L'inspecteur Marcel Beaumont se gara devant la maison où le crime avait été commis. Il était considéré par sa hiérarchie et ses collègues comme un foutriquet, ce qui le laissait de marbre. Il rêvait de voyages et d’évasion, prendre enfin un repos bien mérité. Il se frotta les yeux et c'est avec lucidité qu'il entra dans la demeure de feu Mr Cordier. Son épouse éplorée et ses deux vauriens de fils l'attendaient sagement assis dans le canapé. D'un coup d'œil, il aperçut une icône de la vierge, un piano à queue et un tapi moelleux. Il s'approcha de la scène de crime et fut accueilli par le médecin légiste. Cet homme était toujours distant peu disert, un vrai sauvage !

 

  • Salut Beaumont, on dirait un banal suicide, mort sur le coup d'une balle dans la tête, assis à son piano.

 

Du sang avait moucheté la partition. L'homme reposait sur le dos, les yeux fermés, l'arme près de sa main droite. Rien de suspect, néanmoins il interpella Mme Cordier :

 

  • Votre mari avait-il des soucis dernièrement ?
  • Non, bredouilla t'elle, je ne crois pas (cet inspecteur est un vrai branquignol pensa t’elle)

 

Beaumont dépité, décida de rentrer illico taper son rapport, déçu que l'enquête soit déjà close. Puis, soudain, mû par son sixième sens ou un sentiment d'inachevé, il scruta attentivement Mme Cordier. Quelque chose avait attiré son attention, mais quoi ? Elle portait une ample robe de chambre rose bonbon avec deux grandes poches. Dans l'une d'elle dépassait un objet, il s'approcha et reconnu un écouvillon. Aurait-il servi à nettoyer l'arme avant son crime ?

 

La journée commençait à peine mais il comprit que la soirée serait mouvementée. Il se rassit et reprit un interrogatoire plus approfondi aux vues de ces derniers éléments.

 

Arletta



27/04/2020
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