Atelier N° 16 — Sujet n° 3
Sujet n° 3 — Écriture choisie
Les dix premiers mots qui me viennent à l’esprit
1. Diligence 6. Poétique
2. Funambule 7. Horizon
3. Obscurité 8. Vestibule
4. Harmonieux 9. Aventure
5. Complicité 10. Ordinaire
Six verbes tirés du livre « La mécanique du cœur » de Mathias MALZIEU, achevé de lire le 28.07.19
1. S’évanouir 4. Parcourir
2. Étreindre 5. Manipuler
3. Surnager 6. Apercevoir
Réunir les mots par couples
1. Diligence – Parcourir 5. Complicité - Harmonieux
2. Funambule – Poétique 6. Vestibule - Manipuler
3. Obscurité – Étreindre 7. Apercevoir - Ordinaire
4. Horizon – Surnager 8. S’évanouir - Aventure
4. Composer huit phrases avec chacun des couples
- Dans l’imaginaire de mes pensées virevoltantes, une diligence multicolore roule à vive allure pour parcourir les kilomètres qui me séparent de mon double gémellaire
- L’horloger funambule défie le temps de mon âme poétique en jouant avec les aiguilles des heures
- S’il fallait étreindre l’obscurité pour souligner la lumière de son regard, je volerais des poussières d’étoiles que je saupoudrerais sous ses pas
- Des bribes de ma vie passée surnagent à l’horizon de ma solitude, lambeaux tristes et obscurs
- Une tendre complicité se dessine entre nous, les amoureux du bout du monde, en des volutes harmonieuses
- Le vestibule de la maison désertée se souvient des jeux de construction manipulés par des enfants insouciants
- Si le fait d’apercevoir ton futur par une longue-vue ne donnait qu’une vision ordinaire de ce qui t’attend, tu n’oserais pas franchir le pas de ta (cette) porte
- Lorsque l’aventure de ta vie frappe à la porte de ton cœur, ne la laisse pas s’évanouir dans l’écho de ton attente désespérée
5. Texte final – Dialogue intérieur
- Lorsque l’aventure de ta vie frappe à la porte de ton cœur, ne la laisse pas s’évanouir dans l’écho de ton attente désespérée.
- Pourquoi me dis-tu cela ?
- Parce que la mécanique du cœur peut se jouer, se rire ou s’attrister de tout, sauf de l’amour, ce miracle insensé qui te fait exister dans le regard de l’autre. Et puis tu sais, si le fait d’apercevoir ton futur par une longue-vue ne donnait qu’une vision ordinaire de ce qui t’attend, jamais tu n’oserais franchir le pas de cette porte.
- Tu sais, parfois, des bribes de ma vie passée surnagent à l’horizon de ma solitude, lambeaux tristes et obscurs. Le vestibule de la maison désertée se souvient des jeux de construction manipulés par des enfants insouciants.
- Que te murmure cette petite voix intérieure aujourd’hui alors que tu te trouves à la croisée des chemins ?
- Dans l’imaginaire de mes pensées virevoltantes, une diligence multicolore roule à vive allure pour parcourir les kilomètres qui me séparent de mon double gémellaire. En complice de ces instants précieux, l’horloger funambule défie le temps de mon âme poétique en jouant avec les aiguilles des heures.
- Et que ressens-tu pour ce soleil qui éclaire ton sourire d’une lumière éclatante ?
- L’éternité ne me suffirait pas pour te répondre. Ce que je sais, c’est qu’une tendre complicité se dessine entre nous, les amoureux du bout du monde, en des volutes harmonieuses. S’il fallait étreindre l’obscurité pour souligner la lumière de son regard, je volerais des poussières d’étoiles que je saupoudrerais sous ses pas.
- Alors… La vie est belle ?
- Oui, la vie est belle.
© Ouvrez les Guillemets 63 – 29.07.19
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