Atelier 17 - 2021 - Sujet 5
Il était une fois un adorable petit lapin blanc doué de la parole. Son amie Charlotte, une petite fille de 6 ans, s’émerveillait devant cette petite boule de poils.
Les jours s’écoulaient heureux dans la joie et l’insouciance de son âge, c’étaient des courses folles dans le pré parsemé de fleurs sauvages suivies de moments de détente, allongée sur le dos : elle, un brin d’herbe dans la bouche, Lapinou (c’est son nom) dormant paisiblement à ses côtés.
Charlotte aimait se confier, elle lui racontait ses joies, ses tristesses, sa dispute avec son petit frère, sa maman l’avait grondée, car elle avait oublié de faire ses devoirs etc. Il la consolait, lui faisait toujours voir le bon côté des choses, la conseillait parfois.
Un beau jour, alors qu’ils batifolaient dans l’herbe une ombre terrifiante sortie de nulle part s’était jetée sur Lapinou et l’avait emmené. C’était un Troll, être maléfique et terrifiant qui dévorait tous les animaux.
Désemparée la petite fille se mit à pleurer de désespoir.
De retour au village, elle entendit les hommes discuter de l’endroit où vivait ce Troll, elle décida malgré le danger d’aller le trouver afin de lui demander de lui rendre son Lapinou.
Charlotte rentra à la maison prendre l’énorme lapin en peluche blanc qu’elle avait reçu pour son anniversaire, l’imprègna de l’odeur de son lapin et se rendit à la tanière du Troll.
Silencieusement elle s’approche de l’antre où elle entend rugir la Bête et les pleurs de son Lapinou qui la supplie de ne pas le manger. Alors, elle dépose devant l’entrée la peluche, court se cacher puis fait du bruit pour l’attirer. Intrigué le monstre sort, aperçoit l’énorme lapin et se jette sur lui pour le dévorer. Après en avoir qu’une bouchée, il commence à tousser, hoqueter : la mousse coincée en travers de sa gorge l’empêche de respirer et il meurt étouffé.
Charlotte se rue à l’intérieur où elle découvre Lapinou, les pattes attachées. Elle le délivre et ressort en le serrant très fort contre son cœur.
Elle s’arrête devant le Troll inerte, le regarde et prononce cette phrase : «Bien mal acquis ne profite jamais.»
Romantini
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